En France, l'accent est mis sur l'alternatif

Trop dépendant du marché actions, avec 57 % de son portefeuille en Europe dans cette classe d'actif, JP Morgan Asset Management cherche à se diversifier. En Europe, la société vise particulièrement le marché obligataire. Mais en France, où JP Morgan AM gère aujourd'hui 4 milliards de dollars, contre 10 milliards en 2007, James Broderick, son directeur Europe, estime que cela sera très difficile. « La gestion obligataire est dominée en France par des acteurs très puissants. » Pour compenser, il choisit de mettre l'accent sur la gestion alternative, où il pense avoir identifié une niche à prendre. Il parle notamment des fonds de hedge funds et les fonds immobiliers. À terme, il espère que son portefeuille européen sera composé moitié en actions, un quart en obligataire (contre 10 % actuellement) et un quart en gestion alternative (contre 11 % actuellement). L'autre objectif de James Broderick : réduire la volatilité de ses encours. Il vise donc les pays où existe un fort tissu d'intermédiaires financiers, comme l'Allemagne ou la Grande- Bretagne. Faute de cela en France, il préfère se concentrer sur les institutionnels dont l'horizon d'investissement est de plus long terme. E. A.
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