« Certains acteurs ne pourront pas lever à nouveau des fonds »

STRONG>Vincent Gombault Membre du directoire d'Axa Private Equity (*)À quel point la difficulté de lever des fonds a-t-elle augmenté? La sélection est plus drastique qu'avant la crise. Les investisseurs se concentrent sur la performance délivrée par les sociétés de gestion. Certains fonds, qui ont réalisé des mauvais investissements, ne pourront pas lever à nouveau des capitaux. Les fonds souverains peuvent-ils compenser le retrait des banques et des compagnies d'assurances du capital-investissement?Ce ne sont pas eux qui structurent le marché aujourd'hui, mais plutôt les grands fonds de pension américains, néerlandais ou scandinaves, qui représentent 70% des levées de capitaux. Or 50% d'entre eux ont pris la décision de revenir sur le marché du capital-investissement. C'est le signe d'un redémarrage. Le marché n'est pas du tout asséché. Le private equity n'a pas subi la catastrophe annoncée fin 2008. Les mois à venir démontreront au contraire qu'il reste la meilleure classe d'actifs en termes de performance.Certains usages, comme le fait de percevoir des commissions sur chaque opération réalisée, ne sont plus acceptés par les investisseurs. Est-ce une bonne chose ?Le marché était fautif d'accepter de telles pratiques. Ce type de commission est en train de disparaître. En revanche, les équipes qui ont été capables d'afficher un bon rendement ne seront pas contraintes de réduire leurs commissions de gestion. Propos recueillis par A. M.(*) Responsable de l'activité fonds de fonds.
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