cite>BNP Paribas reste, de loin, le premier acteur hexagonal sur le marché de la gestion privée. La banque affichait au 31 décembre dernier 254 milliards d'euros d'actifs sous gestion dans le monde, en hausse de 6 %. Leader historique, BNP Paribas a affirmé sa domination en 2009 grâce à l'intégration de Fortis. Aujourd'hui, la banque de la rue d'Antin cherche à se développer auprès des très gros patrimoines, supérieurs à 25 millions d'euros. Une équipe d'une demi-dizaine de personnes dédiée à cette clientèle sera constituée cette année. La banque privée poursuit par ailleurs sa stratégie de conquête des chefs d'entreprise. BNP Paribas figure aujourd'hui loin devant ses rivales Crédit Agricolegricole et Société Généralecute; Générale, qui comptent respectivement 128 et 85 milliards d'euros d'encours. Toutefois, du côté de Société Généralecute; Générale, on répète à l'envi que le coeur de clientèle n'est pas le même. En effet, le ticket d'entrée est de 250.000 euros d'actifs chez BNP Paribas, contre 1 million chez sa rivale. Conséquence, la banque de la rue d'Antin, grâce à son réseau, compte beaucoup plus d'encours en France (environ 70 milliards d'euros) que Société Généralecute; Générale (15,8 milliards). En face de ces acteurs français historiques figurent de grands établissements étrangers, dont les seuils d'éligibilité sont plus élevés. HSBC exige un minimum de 3 millions d'euros pour devenir client de sa banque privée tandis que JP Morgan a fixé son plancher à 10 millions. A. M.

latribune.fr

29 Mars 2011, 21:24

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