Michelin, début des négociations sur le plan social du site de Joué-lès-Tours

Les premières négociations ont commencé, mais l\'avenir semble bien terne pour les salariés de l\'usine Michelin de Joué-lès-Tours, en Indre-et-Loire. C\'est en tout cas ce qu\'ont indiqué les représentants des salariés jeudi, suite à une rencontre avec la direction de Michelin, au sujet du plan social qui prévoit 726 suppressions d\'emploi sur 926 postes d\'ici la fin 2014 dans son usine tourangelle.\"Peu de chance pour que l\'activité perdure sur place\"L\'intersyndicale a demandé à Michelin - qui a annoncé en juin la fin de la production de pneumatiques pour poids-lourds à Joué-lès-Tours, et son transfert, pour partie, dans son usine de La Roche-sur-Yon (Vendée) - de réfléchir au maintien d\'une activité sur le site jusqu\'à l\'horizon 2019-2020 pour permettre à 500 personnes environ de bénéficier de mesures d\'âge, contre 250 en 2014, a déclaré le secrétaire du comité d\'entreprise Olivier Coutant à l\'AFP.\"La direction nous a répondu qu\'elle avait mis en place un groupe de travail, mais qu\'il y avait peu de chance pour qu\'une activité Michelin perdure sur place. Il pourrait plutôt s\'agir d\'une activité externe. Nous espérons des réponses rapidement. Les premières pistes pourraient nous être présentées lors de la prochaine réunion, le 19 septembre\", a précisé le syndicaliste.Trois rencontres par mois jusqu\'à la fin de l\'annéeLes représentants des salariés ont par ailleurs remis un cahier de revendications sur les modalités du futur plan social (indemnités, formation, etc.). En contrepartie, la direction, représentée par Alain Braud, directeur des relations sociales de Michelin France, s\'est engagée à chiffrer l\'enveloppe globale prévue pour les futurs licenciements.Pour l\'heure, les discussions doivent se poursuivre jusqu\'à la fin de l\'année à raison de trois réunions par mois. Si les représentants des salariés estiment que les premières ont eu lieu dans un climat détendu, ils pensent que les prochaines rencontres seront sans doute plus difficiles. \"Nous attendons de connaître les propositions de la direction pour voir si l\'on est d\'accord ou pas\", a ajouté Olivier Coutant. \"Aujourd\'hui (...) les salariés n\'ont plus rien à perdre et veulent se battre\", a-t-il confié à La Nouvelle République. 
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.