Régime de faveur pour l'enseignement supérieur

L'enseignement supérieur et la recherche restent une priorité. L'État s'est engagé à augmenter leurs moyens de 9 milliards d'euros de 2007 à 2012, indépendamment du plan de relance (731 millions d'euros en 2009), de l'opération campus (5 milliards) et du grand emprunt (près de 22 milliards sur 35). Valérie Pécresse doit annoncer ce jeudi des progressions pour l'enseignement supérieur et la recherche de respectivement 706 milliards et 412 milliards d'euros. Contrairement aux autres ministères, les suppressions de postes resteront gelées de 2011 à 2013. Cela dit, les crédits de paiement de la Mires (mission interministérielle regroupant plusieurs programmes relevant de l'Économie, l'Écologie, la Défense, la Culture et l'Agriculture) ne progressent plus que de 394 millions d'euros, contre 640 millions en 2010. Autres budgets non sacrifiés : la justice, qui augmente depuis 2007 et franchira pour la première fois la barre des 7 milliards d'euros, en hausse de 4,15 %, avec 550 emplois supplémentaires. Quant à la Défense, elle va bénéficier de 3,26 milliards d'euros de recettes exceptionnelles extra-budgétaires sur la période 2011-2013 au lieu des 900 millions prévus. C. J.
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