Déduction des intérêts d'emprunt

Elle devait donner un coup de pouce aux locataires souhaitant accéder à la propriété. Elle aura profité à ceux qui pouvaient déjà s'offrir un logement et aura coûté 1 milliard d'euros rien qu'en 2010. La déduction des intérêts d'emprunt, mesure-phare du nouveau président, a fait long feu. Dès le départ, l'affaire était engagée sur de mauvais rails : en août 2007, la rétroactivité aux crédits déjà souscrits avait été invalidée par le Conseil constitutionnel. Et, en novembre, les amendements déposés à l'Assemblée nationale pour restreindre le dispositif aux primo accédants avaient été rejetés. Depuis ? La déduction des intérêts d'emprunt n'entre pas dans les plans de financement des établissements bancaires. Et n'augmente donc pas la capacité d'emprunt des ménages. De guerre lasse, le gouvernement a préféré supprimer cette carotte fiscale et la remplacer par une nouvelle mouture du prêt à taux zéro (lire page 4). A. P.
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