Stars, dette et merchandising

Un chiffre record de 422 millions d'euros : Florentino Pérez, le président du Real Madrid, a annoncé un budget « galactique » pour l'exercice 2009-2010 (contre 366 millions en 2008-2009). à l'intersaison, le club castillan a dépensé sans compter pour faire venir des stars. Quelque 250 millions d'euros ont été déboursés pour enrôler Cristiano Ronaldo, Kaka ou Benzema. Le recrutement a gonflé la dette du club, qui plafonne désormais à 327 millions. Après une saison rythmée par les exploits du rival barcelonais, Pérez, qui est également le principal actionnaire d'ACS (premier groupe espagnol de BTP et de services), n'a effectivement pas fait dans la demi-mesure pour réinstaurer l'ère des Galactiques. « Le club a une dette qui est inférieure à un an de chiffre d'affaires, analyse Vincent Chaudel, consultant en économie du sport chez Ineum Consulting. C'est une stratégie de leader. En reprenant la présidence du club, Florentino Pérez a voulu marquer les esprits. » Il a par ailleurs annoncé son ambition de réduire la dette de 200 millions d'euros d'ici le 30 juin 2010 grâce à une hausse de 14 % des revenus par rapport à la saison écoulée.« C'est une prise de risque importante mais calculée, juge Chaudel. Le club bénéficie d'une exposition mondiale qui lui permet d'avoir des droits télévisuels supérieurs à 150 millions d'euros. C'est l'équivalent du chiffre d'affaires total des grands clubs français. »produits dérivésGrâce à son équipe de stars, l'équipe merengue peut également tabler sur un taux de remplissage optimal dans son stade Bernabeu. Des recettes billetterie auxquelles s'ajoute une explosion du merchandising. « On est dans un système hollywoodien. On vend des maillots de Cristiano Ronaldo mais aussi des mascottes, des figurines et toute sorte de produits dérivés », détaille Vincent Chaudel.Fort de sa notoriété, le Real organise régulièrement des tournées lucratives aux États-Unis ou en Asie. Le club bénéficie en outre d'un sponsor maillot dont le secteur d'activités a été épargné par la crise : Bwin, une société de paris en ligne. De quoi se montrer ambitieux pour cette nouvelle Ligue des champions. Un trophée que les Madrilènes n'ont plus soulevé depuis 2002. Une éternité au pays de Florentino?Alexandre jaqu
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