Tout investisseur actif doit savoir gérer le risque, appelé « money management ». Cette gestion consiste à diminuer le risque lié à votre portefeuille financier en diversifiant, tant en nombre de lignes qu'en type d'actif. Un portefeuille équilibré comprend entre 15 et 20 lignes et s'organise autour de 3 piliers : les actions ou indices (sans oublier la diversification géographique), les matières premières et les obligations.Quant à la gestion des positions, elle repose sur trois cycles principaux. L'ouverture de la position, pour commencer : il s'agit d'acheter au meilleur moment, à ne pas confondre avec le cours le plus bas. Contrairement à une idée préconçue, mieux vaut acheter un titre à la tendance déjà haussière car le risque est moins important, quitte à ne pas acheter au plus bas. L'image que l'on utilise souvent : il est dangereux de vouloir prendre un couteau qui tombe ! Ensuite vient la gestion de la position. La phase la plus difficile car il faut continuer à suivre l'évolution de la valeur, notamment grâce à l'analyse graphique, afin de couper sa position si nécessaire.Enfin, la clôture de la position. Quel est le meilleur moment pour vendre ? La question doit se poser ... au moment de l'achat ! En initiant une position, fixez d'emblée combien vous voulez gagner et surtout combien vous êtes prêt à perdre. Vous craignez d'être esclave de vos émotions le moment venu ? Mettez des ordres « stop » pour couper vos positions automatiquement.Pour gagner en Bourse, réussir à tous les coups n'est pas une obligation. Il faut simplement ... gagner plus souvent et plus d'argent que lorsqu'on perd. Simple mais efficace. Avant de vous lancer, faites l'expérience pendant un mois, avec un portefeuille virtuel si nécessaire. ndr« à quel niveau faut-il vendre ? On doit répondre à cette question au moment de l'achat. »Fabien Vrignondirecteur Bourse deCortal Consors France

latribune.fr

30 Mars 2010, 23:21

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