Quand le parfum devint joaillerie

C'est dans la seconde moitié de sa vie, à 47 ans, que René Lalique rencontre François Coty. Le parfumeur lui commande une série de caractères pour les étiquettes de ses flacons de parfum. La rencontre est un coup de foudre. En 1910, Lalique imagine le flacon d'Ambre antique. L'artiste se prend de passion. Stimulé par les opportunités de l'industrie, il crée et fabrique à tour de bras des bouteilles à parfum. Les plus grandes maisons font appel à lui. Parmi ses chefs-d'oeuvre ? L'eau de Cologne aux roses fraîches qu'il dessine vers 1913 pour les Nouvelles Galeries, Chypre de Coty en 1914, mais aussi Le Jade de Roger & Gallet en 1926. De New York à Paris, chacun alors assiste à son épanouissement créatif : il devient le plus grand artiste verrier du début du XXe siècle. Son verre opalescent et son fameux satiné Lalique font des merveilles. Passionnée par ces créations depuis vingt-cinq ans, l'historienne et experte auprès des salles de vente, Christie Mayer Lefkowith, raconte par le menu cette histoire d'amour créative entre Lalique et la parfumerie. Son livre, une somme de près de 500 pages, est tout aussi précieux pour les collectionneurs que passionnant pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire industrielle du début du XXe siècle, et en particulier la parfumerie. I. L.? « L'art de René Lalique, flacons et boîtes à poudre », par Christie Mayer Lefkowith, 498 pages, 703 illustrations.
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