Pourriez-vous nous présenter Stanwell et Wedr ?
Thomas Tugendhat : Depuis sa création en 2006, Stanwell accompagne ses clients pour définir et mettre en œuvre leurs projets de transformation. Le digital étant devenu un enjeu majeur de transformation, nous avons créé en 2015 Blue Circle, un réseau de startups destiné à mettre en relation les entrepreneurs et les Grandes Entreprises pour favoriser les synergies et accélérer l'innovation. Puis Wedr, un atelier digital qui propose une méthode innovante de transformation par le projet.
Vous abordez donc la transformation digitale en entrant par une problématique précise de l'entreprise que vous accompagnez...
Nicolas Le Menn : Nous abordons la transformation directement par un projet concret. L'objectif est d'adosser la transformation à la création de nouveaux usages / services / produits qui concrétisent à la fois les enjeux culturels, opérationnels et IT. Il s'agit d'une tactique de transformation qui s'applique particulièrement bien aux sujets digitaux et data, par essence protéiformes.
Thomas Tugendhat : L'idée est de fédérer les équipes par la preuve. Montrer que notre méthode peut permettre de conquérir de nouveaux clients, ou apporter de la valeur ajoutée aux clients existants. Cette transformation s'appuie sur les dispositifs et systèmes d'information existant et permet d'embarquer l'ensemble des équipes de nos clients.
Dans un contexte exceptionnel de crise sanitaire, comment avez-vous accompagné les entreprises dans leur transformation digitale ou dans l'accélération de cette dernière ?
Thomas Tugendhat : Ce que nous avons d'abord constaté, c'est que ça a accéléré l'usage d'outils digitaux déjà mis en place. Par exemple, on avait créé des outils de vente à distance pour certains de nos clients et qui étaient très peu utilisés. Et du jour au lendemain, notamment du fait du confinement, ces outils sont devenus indispensables.
Avez-vous abordé de la même manière les entreprises plus mûres sur le sujet et les entreprises novices ou encore frileuses en matière de transformation digitale ?
Thomas Tugendhat : Selon moi, la maturité des entreprises passe par trois étapes : l'accélération des investissements digitaux, le développement de l'usage, la transformation du business model. A chaque étape, nous proposons les solutions adaptées : la transformation par le produit, la mise en place de OKR (obj key result) d'usage, l'émergence de nouveaux business models.
Justement, sur l'innovation et la création de nouveaux business models, on se trouve exactement dans ce que fait WEDR.
Nicolas Le Menn : Absolument ! Nous avons par exemple aidé un assureur à construire un nouveau business B2C autour d'un service de gestion patrimoniale que nous avons développé. Autre exemple pour une banque que nous accompagnons sur le développement d'une start-up interne proposant des analyses de portefeuille d'investissement, notamment sur la dimension ESG.
Comment aidez-vous les entreprises à gérer leur data justement ?
Nicolas Le Menn : La transformation autour de la donnée est abordée sous tous les angles. Il y a des problématiques technologiques, de gouvernance, de sécurité, de qualité, d'exploitation... Nous accompagnons nos clients sur l'ensemble des facettes de leur transformation digitale. En essayant, bien sûr, d'en tirer de la valeur. Et toujours en entrant par le projet.
Thomas Tugendhat : Pour illustrer, nous développons par exemple de nouvelles méthodes de risque pour détecter d'éventuels problèmes pour des clients du secteur bancaire. Nous travaillons également sur des sujets d'animation commerciale et de CRM dans une logique de "moments de vie" clients pour construire et agréger les données et donc aider l'entreprise à monter en puissance sur l'usage de ces données.
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