Profiter des richesses du sol et du sous-sol canadien

Euronext Paris vient d'annoncer la cotation, par HSBC ETF, d'un tracker dédié à la bourse de Toronto.
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Coté depuis lundi sur la bourse de Paris, le tracker « HSBC MSCI Canada ETF » réplique la performance de l'indice MSCI Canada qui compte une centaine de titres. Ils sont désormais deux, avec « CS ETF MSCI Canada », à couvrir ainsi la bourse de Toronto. Proposé par Crédit Suisse depuis janvier 2010, ce dernier, en hausse de 16,6 % depuis son lancement, a tiré parti de la bonne tenue des matières premières au cours du second semestre 2010.

L'économie canadienne bénéficie en effet de la richesse du sol et du sous-sol du pays : les sociétés minières, les groupes d'exploration pétrolières, l'agriculture ou encore la sylviculture donnent le « la » à la Bourse de Toronto. Néanmoins, parmi les dix secteurs présents dans l'indice utilisé pour les deux trackers, c'est le secteur financier qui tient le haut du pavé : Royal Bank of Canada, Toronto Dominion Bank, Bank Nova Scotia sont les trois principales lignes du portefeuille dont elles représentent pas moins de 16 %. D'autres institutions financières comme Bank Montreal, Canadian Imperial Bank, Manulife Financial Corp et National Bank of Canada, ou encore des gestionnaires d'actifs comme Brookfield AM complètent le tableau.

Spécialisé dans l'immobilier, les énergies renouvelables et les infrastructures, Brookfield AM intègre de nombreux autres secteurs cotés. L'énergie est de fait très présente avec des mastodontes comme Suncor Energy (4,6 % de l'indice), Canadian Natural Resources (3,3 %), Cenovus Energy (1,9 %) et Talisman Energy (1,5 %). On trouve aussi parmi les premières lignes du portefeuille, pour 3,5 %, le premier producteur mondial d'engrais, Potash Corporation of Saskatchewan, ainsi que les géants miniers Barrick Gold et Goldcorp, pour un peu plus de 6 % de l'actifs.

Diversité sectorielle

Autres secteurs présents : la pharmacie avec Valeant Pharmaceuticals, les transports (Canadian National Railway, CP Railway et Bombardier), ainsi que les télécoms avec Rogers Communications, l'un des principaux opérateurs canadiens, et Research in Motion, développeur du Blackberry. La bourse canadienne présente donc une grande diversité sectorielle avec une prédominance des matières premières, dont la tendance haussière de long terme favorise également la devise locale, le dollar canadien.

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