Deux fonds émergents à vocation patrimoniale

BlackRock et Carmignac se tournent vers les marchés émergents.
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Le groupe Blackrock propose BGF Emerging Markets Equity Income. Géré par l'équipe londonienne dédiée aux marchés émergents, le fonds aura pour objectif de générer un rendement supérieur à 130 % de celui délivré par l'indice de référence, le MSCI Emerging Markets, tout en limitant les risques.

Le gérant en titre et coresponsable de l'équipe, Dhiren Shah, compte atteindre cet objectif en privilégiant les sociétés qui distribuent des dividendes supérieurs à la moyenne et qui disposent d'avantages compétitifs durables sur leurs marchés. « Les pays en voie de développement sont moins endettés et bénéficient de perspectives démographiques favorables. Celles-ci se traduisent par un accroissement de main-d'oeuvre et une croissance de la consommation », explique le gérant, qui note que les valorisations sont actuellement en deçà de celles observées sur la plupart des marchés de capitaux des pays développés, alors que les profits des entreprises et les dividendes connaissent une croissance plus importante.

Carmignac, de son côté, étend sa gamme patrimoniale avec Carmignac Emerging Patrimoine, un fonds diversifié dont l'objectif est de tirer parti de la croissance domestique de ces pays, c'est-à-dire de leur faculté à auto-entretenir la dynamique dans laquelle ils se sont engagés. Pour ce faire, les trois gérants qui pilotent le portefeuille, Simon Pickard, Charles Zerah et Frédéric Leroux, opèrent une diversification à la fois géographique et par classes d'actifs.

Ils décrivent leur approche comme une gestion « mains libres », c'est-à-dire qu'ils se donnent toute latitude pour mettre en oeuvre leurs convictions et viser une performance positive sur cinq ans. Parmi les principaux thèmes d'investissement retenus figurent la consommation, le développement des infrastructures, le secteur financier, ainsi que la santé.

Pour la poche obligataire du portefeuille, la priorité est donnée à la dette émise en monnaie locale, dont les perspectives de revalorisation sont importantes. Les emprunts thaïlandais, brésiliens ou encore russes et polonais ont actuellement les faveurs de Charles Zerah. Sur les devises, ce sont les monnaies asiatiques qui dominent, elles concernent 48 % des actifs du portefeuille.

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