Bpifrance et Nantes Rezé Métropole Volley mènent l’industrie vers la victoire

La communauté des Meneurs, créée par Bpifrance et composée de 55 clubs de sports collectifs, se retrouvait à Nantes le 2 novembre pour mettre en relation l’école et l’industrie du futur, juste avant le coup d’envoi du match opposant Nantes Rezé Métropole Volley à Montpellier Castelnau Volley UC.
(Crédits : DR)

Recrutement, formation, attractivité, résultats : les clubs sportifs sont des entreprises comme les autres. Afin de les accompagner dans leur développement grâce aux partenariats locaux, Bpifrance a créé la communauté des Meneurs, aujourd'hui composée de 55 clubs de sept sports collectifs (football, basketball, handball, rugby, volley ball, hockey-sur-glace et water-polo), faisant évoluer équipes féminines et masculines. A Nantes, volleyball, formation et industrie ont partagé le terrain de la table ronde des Meneurs.

« Bpifrance et les Pays de la Loire, c'est une histoire d'amour »

Le directeur de la communication de Bpifrance ne tarit pas d'éloges sur la région Nantaise. En introduction de cette nouvelle rencontre des Meneurs sur le thème de l'école et l'industrie du futur, Patrice Bégay réaffirme le soutien de Bpifrance aux entreprises du territoire : en 2021, elles ont été 3848 à être accompagnées. La proximité est l'une des priorités de l'organisme public, puisque 90% des dossiers de crédit sont décidés localement, en bureau régional.

Autour de la table, dirigeants et étudiants des sphères sportives, industrielles et académiques représentées par RBL Plastiques, la Fab'Academy, l'Ecole Supérieure du Bois et le Nantes Rezé Métropole Volley (NRMV) ont échangé sur les leviers indispensables à l'attractivité d'un territoire et de ses entreprises par l'innovation et la formation, tout particulièrement dans le secteur industriel, mais pas uniquement.

Sport et industrie : partager pour grandir plus vite

En France, le secteur sportif représente 112 000 entreprises, 448 000 emplois et un chiffre d'affaires de 72 milliards d'euros. A l'échelle des 55 clubs sportifs des Meneurs, 16 000 entreprises gravitent autour de cet écosystème et peuvent ainsi échanger pour avancer de manière collective. « Il faut sortir de l'entre-soi et accueillir la concurrence comme une opportunité pour s'améliorer et innover. C'est valable aussi bien pour les entités sportives qu'industrielles. » insiste Patrice Bégay.

Créateur d'émotion, porteur de réseau, ambassadeur de sa ville, région et pays : un club sportif est directement connecté au dynamisme économique de son territoire, comme l'attestent les évènements professionnels d'avant-match organisés dans la nouvelle salle sportive métropolitaine de Rezé, inaugurée en octobre dernier. « Nous sommes désormais matériellement capable d'organiser des rencontres et mettre en place des réseaux uniques grâce à l'émotion particulière provoquée par le cadre sportif. » se réjouit Thierry Rose, président du NRMV.

Partager, fédérer, innover tout en plaçant l'humain au centre du monde professionnel de demain est la priorité pour les intervenants sportifs et industriels de cette table ronde.

Former et conserver les talents dans son équipe : un enjeu de taille

Management, formation, concurrence, objectifs et résultats sont le quotidien d'un club sportif professionnel. Au NRMV, l'attractivité du territoire et la fidélisation de ses jeunes sont au cœur même de la stratégie de développement du club... et de RBL Plastiques.

A Châteauroux, l'industriel se donne les moyens de ses ambitions humaines. Grâce à la RBL Academy, son centre de formation interne, la pérennisation et la transmission de ses savoir-faire sont assurées et participent à la valorisation des collaborateurs. « L'industrie 4.0 a évidemment trait à l'utilisation des données pour améliorer nos processus industriels, mais implique également des changements de management, de mettre le contrôle de côté et de valoriser les relations de confiance, ce qui favorisera la fidélisation de nos talents. » témoigne Nicolas Maçon, président de RBL Plastiques.

Encore faut-il être en mesure d'attirer ces talents. « Le sourcing et le partage des ressources de formation doivent être au cœur de partenariats pérennes menant à des embauches. » souligne Vincent Bettereau, directeur de la formation de la Fab'Academy. Grâce à sa Junior Entreprise, l'Ecole Supérieure du Bois permet ainsi à ses étudiants de réaliser de véritables projets sollicités par les entreprises, facilitant alors leur insertion professionnelle.

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