Bpifrance et le Vendée Challans Basket valorisent la digitalisation et l’innovation dans les territoires

Depuis bientôt 10 ans, Bpifrance soutient le sport collectif français masculin et féminin, en s’associant avec ses plus fiers représentants, parmi lesquels le Vendée Challans Basket, tout nouveau membre de la communauté des Meneurs. Avant d’assister au match opposant le Club et l’Union Tarbes- Lourdes Pyrénées, le 11 octobre dernier, plusieurs acteurs du territoire vendéen se sont réunis pour partager leurs expériences sur la digitalisation et l’innovation.
(Crédits : Guillaume Saramito)

Avec ses valeurs de proximité, simplicité, volonté et optimisme, Bpifrance s'est naturellement associé aux clubs sportifs, acteurs économiques essentiels dans les régions. La communauté des Meneurs est née pour rassembler des leaders inspirants, réunir l'Excellence entrepreneuriale et la performance sportive mais aussi bouger les lignes et créer des ponts entre des acteurs qui ne se seraient peut-être jamais rencontrés. Un réseau puissant composé de 55 clubs et 16000 entreprises partenaires.

« Se réunir pour grandir et valoriser nos territoires »

Mardi 11 octobre, Patrice Bégay, Directeur exécutif Communication et Bpifrance Excellence et Jean-Marie Rousseau, Président du Vendée Challans Basket, se sont réunis à Challans, en présence d'Evelyne Menettrier, membre du Conseil régional Pays de la Loire, Hervé Duffay d'Audencia Business School et six chefs d'entreprise vendéens. Au programme : un échange riche sur la digitalisation et l'innovation dans les territoires, suivi par le match de basket, au terme duquel le club vendéen l'a emporté (81-77). « Se réunir pour grandir et valoriser nos territoires, c'était tout l'objectif de cet évènement réunissant les Meneurs et les Excellence. L'entrepreneuriat et le sport dans toute sa splendeur. La transformation sans retour sera pour nos entreprises, c'est ça la métamorphose de l'innovation avec son accélération digitale » a déclaré Patrice Bégay.

Répondre aux enjeux de demain grâce aux nouvelles technologies

Comment et pourquoi s'engager dans une transformation digitale lorsqu'on est une entreprise ? Pour Stéphane Garnier, PDG de Soriba, investir dans une nouvelle usine atteignant désormais une autonomie énergétique de 40%, permettait avant tout de répondre à l'urgence climatique. « Mesurer l'impact carbone de son entreprise et des produits à travers les Scope 1, 2 et 3, est essentiel, a-t-il ajouté. Sachant que cela s'anticipe, pour disposer de suffisamment de data. Soriba a rejoint l'Accélérateur Décarbonation de Bpifrance et l'Ademe, un programme ambitieux et personnalisé sur 2 ans, pour accélérer sa transition ».

La digitalisation a également été identifiée comme un important levier de compétitivité. Investir aujourd'hui, pour gagner des parts de marché demain.

Un accompagnement indispensable

La digitalisation et l'innovation ont également été présentées comme le moyen de rester à l'écoute des besoins des salariés et à leur envie de changement. « L'industrie 4.0 n'est pas une concurrence à l'emploi mais un moyen de s'adapter au marché et d'accompagner les collaborateurs pour leur permettre de progresser, a expliqué David Soulard, directeur général de Gautier. Nous avons investi 600 000 euros dans la formation des opérateurs qui sont passés des ateliers historiques à notre nouvelle usine ».

Il s'agit pour David Giraudeau, Directeur Général de La Mie Câline, d'aider les commerçants à devenir des commerçants digitaux et les guider dans l'acquisition de nouveaux outils. Un accompagnement également essentiel selon Landry Maillet, à la tête d'ABCM.

Quant à l'entreprise Getex, représentée par sa dirigeante Sophie Pineau, elle travaille avec l'Institut français du textile et de l'habillement (ISTH) sur un projet de cobotique, où les robots pourront assister des agents. « Depuis 2014, nous avons également mis en place plusieurs outils pour favoriser le bien-être des salariés au travail et le « lean management », qui a révolutionné non seulement l'organisation de l'entreprise, mais au-delà, notre façon de communiquer ».

Mais toutes ces transformations ne pourraient être acceptées en interne et bien intégrées sans un dirigeant pour montrer l'exemple et embarquer les collaborateurs. Une figure essentielle, valorisée par Sophie Georger Ménereau, dirigeante de Pramac SAS et Présidente du Medef Vendée. Les intervenants ont également partagé leurs expériences concernant les cyberattaques, car « la question n'est pas de savoir si on sera concerné... mais quand on le sera !» a prévenu David Giraudeau.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.