Les investissements du fonds Sélection High Yield 2015, dont l'échéance est fixée au 8 octobre 2015, sont exclusivement libellés en euros et sont réalisés à hauteur de 90 % sur les marchés européens.
Comme il s'agit d'un fonds « daté », le principe retenu par la société de gestion, SPGP, est de construire un portefeuille avec des titres obligataires, classiques ou convertibles, dont la date d'échéance est proche du 8 octobre 2015 et de les conserver pendant toute leur durée de vie.
La démarche n'est pas sans intérêt actuellement au regard des rendements qui peuvent être obtenus à terme : « On peut citer l'exemple d'une obligation émise par le groupe Fiat dont le rendement annuel est proche de 10 % ou encore celles du groupe Wendel et de l'espagnol Obrascon Huarte, dont les rémunérations avoisinent respectivement 7 et 8 % par an », indique Philippe Halb, le gérant de ce nouveau produit. Le portefeuille comprendra quelque 35 valeurs, sélectionnées en fonction de la solvabilité des sociétés émettrices.
« Aucun titre ne représentera plus de 4 % de l'actif net afin de ne pas soumettre le fonds à un risque trop important sur une seule valeur », ajoute le gérant.
La période de commercialisation du fonds, dont la part a été fixée à 100 euros, débutera le 1er décembre et ne durera que quelques jours.
Ensuite, il sera fermé à la souscription afin de préserver les intérêts des porteurs de parts qui pourront espérer, sur quatre ans et à condition de conserver leurs parts jusqu'à l'échéance, une performance annuelle moyenne supérieure à 6,40 % nette de frais. Le fait de rester investi sur toute la durée de vie du produit est important car les obligations détenues en portefeuille peuvent perdre de la valeur en cours de vie et donc impacter négativement les parts du fonds.
À l'échéance néanmoins, sauf dans le cas d'un défaut de paiement de l'une ou l'autre société retenue, l'investisseur récupère son capital après avoir touché les intérêts en cours de vie. Même si ce n'est pas obligatoire, mieux vaut donc garder ses parts jusqu'à l'échéance. Les frais de gestion annuels sont de 1,3 % et une commission de superformance de 20 % est prélevée sur les gains annuels supérieurs à l'objectif.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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