Une dégringolade durable

PETITES VALEURS

Dans cette crise financière, ce sont les marchés les moins liquides qui ont été le plus durement touchés. Et pour cause, qu'il s'agisse de hedge funds contraints de dénouer leurs positions avec effet de levier ou de fonds d'investissement enregistrant des retraits massifs de capitaux de la part de leurs clients, des gérants de tous bords ont dû vendre leurs titres sur des marchés tétanisés. Tout comme les actions émergentes ou le crédit « high yield » à risque, les fonds investis en petites et moyennes capitalisations n'ont pas échappé à la dégringolade. Depuis le 1er janvier, les fonds de la catégorie chutent d'environ 46 % sur la zone euro. « Il n'y a plus d'arbitrage face aux ventes massives d'actifs, liées surtout aux opérations de deleveraging », constate Grégory Molinaro, gérant chez CPR, qui précise : « Les contre-performances des petites et moyennes valeurs ne remettent pas en cause leurs qualités fondamentales, mais traduisent la méfiance des investisseurs à l'égard de marchés insuffisamment liquides. » Reste qu'avec la récession qui s'installe, ces valeurs moyennes, plutôt exposées aux marchés domestiques, risquent d'être durablement boudées.
 

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