Nortel voudrait supprimer 500 emplois en France

L'équipementier en télécommunications canadien prépare un plan de quelque 500 suppressions d'emplois à Châteaufort (Yvelines), dans le cadre d'une procédure de redressement judiciaire ("administration") ouverte à Londres, a-t-on appris mercredi de source syndicale.

L'équipementier en télécommunications canadien Nortel prépare un plan de quelque 500 suppressions d'emplois à Châteaufort (Yvelines), dans le cadre d'une procédure de redressement judiciaire ("administration") ouverte à Londres, a-t-on appris mercredi de source syndicale.

Quelque 500 emplois dans la recherche et développement pourraient disparaître, sur les 700 de la filiale Nortel Networks SA à Châteaufort. Environ 130 salariés sont également employés sur ce site dans la filiale commerciale Nortel Networks France. Interrogée par l'AFP, la direction française n'a pas souhaité faire de commentaire.

Le 25 février, Nortel, qui compte 26.000 salariés dans le monde, avait annoncé 3.200 suppressions d'emplois, qui s'ajoutaient aux réductions de 1.800 emplois restant à finaliser aux termes des plans déjà annoncés.

Mi-janvier, le groupe canadien s'était placé sous la protection des tribunaux contre ses créanciers au Canada et aux Etats-Unis, dans une ultime tentative de restructuration. Pour les principales filiales en Europe, la procédure a été regroupée à Londres.

"Dans beaucoup de cas, les procédures sont ouvertes en France à l'égard de filiales étrangères car la procédure de sauvegarde y est très intéressante. Là c'est Londres, choix stratégique d'un groupe intégré", explique Me Reinhard Dammann, avocat du comité d'entreprise.

Toutefois, Nortel "s'est engagé à appliquer les règles du droit français qui sont protectrices des droits des salariés, comme si la procédure avait été ouverte en France", d'après l'avocat et un délégué syndical CFE-CGC.

Une restructuration de l'équipementier est lancée au niveau mondial et des discussions sont en cours pour la vente éventuelle de filiales. "Il ne faut pas isoler la France du reste du groupe, et trouver les meilleures solutions pour l'ensemble des salariés", ceux amenés à partir et ceux qui restent, a souligné l'avocat du comité d'entreprise.

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