International : ce qu'il faut savoir ce dimanche

Progression du CNT en Lybie, élection à risque en Allemagne pour Merkel, le plan B des Etats-Unis pour la Palestine
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Les forces du CNT se rapprochent des bastions kadhafistes

Le conseil intérimaire au pouvoir en Libye affirmait samedi se rapprocher des bastions encore acquis à Mouammar Kadhafi, même si la progression de ses forces sur le terrain fait l'objet de messages contradictoires.
Les combattants anti-Kadhafi qui encerclent Bani Walid et Syrte, la ville natale du dirigeant libyen caché depuis la prise de Tripoli par les ex-rebelles il y a deux semaines, ne cachent pas leur impatience d'engager la bataille en dépit de la trêve décrétée par le Conseil national de transition (CNT).

Scrutin régional à risque pour Merkel dans l'Est de l'Allemagne

La coalition de centre droit d'Angela Merkel pourrait subir un nouveau revers dans les urnes dimanche à l'occasion de l'élection régionale dans le Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale, le plus pauvre du pays.
L'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière est partenaire minoritaire avec les sociaux-démocrates du SPD dans cet Etat faiblement peuplé situé sur les rives de la Baltique, à la frontière avec la Pologne, mais il pourrait bien se voir remplacé par Die Linke, le parti de la "gauche de la gauche", ou les Verts.
La CDU a déjà été sanctionnée à cinq reprises dans les urnes cette année et elle a perdu le contrôle de deux Länder au profit du SPD.
A deux ans des prochaines élections législatives fédérales, le parti d'Angela Merkel est également en chute libre dans les sondages, en raison notamment du mécontentement de l'opinion face à ce qui a été perçu comme des hésitations de la chancelière face à la crise de la dette dans la zone euro.
Ses partenaires de coalition à Berlin, les libéraux démocrates, pourraient même disparaître de l'assemblée régionale.

Washington cherche un plan B face au projet palestinien

Washington s'efforce de trouver une alternative au projet de reconnaissance d'un Etat palestinien par l'Assemblée générale des Nations unies, rapporte le New York Times en citant des diplomates et des responsables gouvernementaux.
L'administration de Barack Obama a proposé un plan en vue de relancer les pourparlers de paix israélo-palestiniens afin de convaincre le président palestinien Mahmoud Abbas de renoncer à ce projet qu'il compte défendre devant l'Assemblée générale annuelle de l'Onu, qui s'ouvre le 13 septembre.
Le gouvernement américain a averti Mahmoud Abbas qu'il opposerait son veto à toute requête déposée auprès du Conseil de sécurité en vue d'intégrer un Etat palestinien à l'Onu.
Mais le New York Times souligne également que Washington manque de soutiens pour bloquer le vote par l'Assemblée générale d'une résolution modifiant le statut des Palestiniens, d'observateur à celui d'"entité", qui permettrait aux Palestiniens d'intégrer de nombreuses instances de l'Onu et d'engager des procédures contre Israël devant la Cour internationale de justice.

En toute discrétion, Tony Blair joue un rôle central dans les tentatives de relance du processus de paix au Proche-Orient et s'efforce notamment de dissuader l'Autorité palestinienne de demander dans quinze jours la reconnaissance de l'Assemblée générale de l'Onu. L'ancien Premier ministre britannique, émissaire spécial du quartet des médiateurs internationaux qui réunit les Etats-Unis, l'Union européenne, la Russie et l'Onu, a comblé le vide laissé par le sénateur américain George Mitchell, représentant spécial de Barack Obama dans la région, qui a démissionné en mai.

 

 

 

Commentaire 1
à écrit le 04/09/2011 à 16:58
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