Bercy tente de rassurer sur l'impact de la faillite de Lehman Brothers sur les banques françaises

La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, en liaison avec le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, et le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Michel Prada, réagit au nouvel épisode de la crise.

Les "répercussions" de la débâcle de la banque américaine Lehman Brothers sur les banques françaises devraient être "limitées", a estimé lundi le ministère des Finances, dans un communiqué diffusé à l'issue d'une réunion de la Commission bancaire.

La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, en liaison avec le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, et le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Michel Prada, "s'est assurée que toutes les mesures étaient prises pour minimiser les répercussions en France" de cette situation, selon ce communiqué.

"Les engagements des établissements de crédit français sur le groupe Lehman Brothers demeurent limités, souligne-t-il. Les autorités françaises restent très vigilantes quant aux conséquences de la situation de Lehman Brothers et de l'évolution de la situation générale des marchés financiers sur l'ensemble des institutions financières", poursuit le communiqué.

Tandis que Merrill Lynch, au plus mal, a été rachetée par Bank of America, la banque d'affaires américaine Lehman Brothers a annoncé lundi qu'elle se plaçait sous la protection de la loi américaine sur les faillites.

La Commission bancaire, autorité de contrôle des banques, qui s'est réunie lundi, a "nommé un administrateur provisoire" à la filiale française de Lehman Brothers, selon le communiqué de Bercy.

Les succursales françaises de Lehman Brothers "n'ont pas d'activité significative de réception de dépôts", est-il précisé, ce qui devrait réduire les risques pour les clients de la banque.

De son côté l'AMF évalue, en collaboration avec la société de gestion de la banque, Lehman Brothers Asset Management France, "l'impact éventuel de la situation de la maison-mère" sur son activité ainsi que sur les actifs gérés par les autres sociétés de gestion, indique Bercy.
Cet impact devrait, selon l'AMF, être "limité" notamment en raison des règles applicables en matière de "divisions des risques".

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