Grippe porcine : 20 cas en cours d'investigation en France

Vingt cas sont actuellement "en cours d'investigation" en France dans le cadre de la vigilance sur la grippe porcine, a annoncé mardi Françoise Weber, directrice de l'Institut de veille sanitaire. Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il ne s'agissait "ni de dramatiser ni de minimiser" le problème.

En France, mardi, 20 cas étaient "en cours d'investigation" pour "des symptômes de grippe non graves", a annoncé mardi Françoise Weber, directrice de l'Institut de veille sanitaire (InVS), lors du point de presse quotidien sur la maladie au ministère de la Santé.

Une dizaine de cas précédents de personnes ayant voyagé au Mexique ou au sud des Etats-Unis se sont révélés être des cas de grippe banale.

Le président Nicolas Sarkozy a affirmé mardi à Madrid que la France faisait preuve de "vigilance" et de "lucidité" face à la grippe porcine, et qu'il ne s'agissait "ni de dramatiser, ni de minimiser" le problème.

Dimanche, les responsables de la santé en France se sont déclarés vigilants vis-à-vis de l'épidémie tout en soulignant qu'il n'y avait pas de cas avéré en France et qu'il ne fallait pas s'alarmer, le pays étant bien équipé pour faire face à une pandémie. La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a assuré dimanche, qu'"on ne peut pas affirmer qu'on est face à un virus pandémique" mais qu'on surveille la situation "avec un très grand soin"."Il faut appeler à la vigilance et ne pas s'alarmer", a-t-elle souligné, tandis que Françoise Weber, directrice de l'Institut de veille sanitaire, notait que les quelques cas suspects étaient "des grippes bénignes" et que les gens "vont très bien".

Françoise Weber a indiqué qu'avait été mis en place un "dispositif de détection des cas suspects". Pour que soit mené un examen sérologique approfondi, il faut que la personne souffre de fièvre et de toux, ait séjourné dans des zones touchées ou ait été en contact avec un cas probable ou confirmé.

Selon Didier Houssin, directeur général de la santé, la France est "un des pays les mieux préparés face à une épidémie", "Mais traiter une personne malade n'est pas limiter la propagation du virus", a-t-il noté. Il a souligné qu'"aucun pays européen n'a envisagé une suspension des vols" vers le Mexique ou en provenance de ce pays. Quant aux caméras thermiques mises en place au Japon pour déceler les voyageurs fiévreux qui arrivent, il a affirmé que ces caméras avaient "des performances très insuffisantes". En outre, "l'état grippal est précédé d'une phase d'incubation" où il n'y a pas de symptôme, a-t-il dit.

 

Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Afin d'éviter tout amalgame avec le porc (non mexicain) que consomment les Français, je croyais qu'il fallait utiliser un autre terme que "porcine" pour ce virus d'autant plus que cet animal n'en est pas la source ... Appelons là si vous le voulez bi...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Alors que les français sont obligé avec la crise, de se priver de toux, une multinationale porcine nous inonde de leurs produits exotiques à bas coût.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Et comme d'habitude avec ce gouvernement de nuls et comme pour la crise financière, nous allions être épargnés. Comme si la crise ou la grippe connaissaient les frontières. Quelle bande d'incapables ou d'abrutis.

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