Régionales : les accords pour le second tour

Le PS et Europe Ecologie ont scellé un accord pour présenter des listes communes, sauf en Bretagne. Le PS s'est également allié au Front de Gauche dans neuf régions. L'UMP devra pour sa part composer avec une faible réserve de voix et des triangulaires avec le FN dans douze régions.

Pour tenter de remporter les vingt-deux régions métropolitaines dimanche prochain à l'issue du second tour des élections régionales, le Parti socialiste a conclu un accord informel avec Europe Ecologie, pour l'ensemble des régions sauf la Bretagne, où une triangulaire aura lieu.

Par ailleurs, le Front de Gauche a annoncé en fin d'après-midi avoir également acté un accord avec le PS dans dix régions, sur les dix-sept où il s'était présenté (Nord-Pas-de-Calais, Rhône-Alpes, Haute-Normandie, Paca, Midi-Pyrénées, Centre, Auvergne, Aquitaine, Ile-de-France, Picardie). En revanche, dans le Limousin, la mésentente entre socialistes et Front de gauche provoque une triangulaire.

Nettement battue au premier tour, la majorité parlementaire devra composer avec une réserve de voix faible.

Pour participer à ce second tour, les listes doivent avoir obtenu au moins 10% des suffrages au premier tour, à l'exception de la Corse où cette barre est placée à 7%. Les listes ayant obtenu entre 5% et 10% peuvent fusionner avec une liste sélectionnée pour le second tour.

Ainsi, des triangulaires auront lieu dans les douze régions où le Front national a fait plus de 10% dimanche dernier, et en Aquitaine, seul endroit où le MoDem s'est qualifié et affrontera PS et UMP.

La Corse, elle, connaîtra une quadrangulaire, avec les deux listes nationalistes, une liste de gauche et celle de l'UMP.

Les listes pour le deuxième tour devaient être déposées avant 18 heures ce mardi. Retrouvez ci-dessous l'actualité des accords.

Alsace : scrutin indécis pour l'UMP

Pour éviter une débâcle, l'UMP mise surtout sur l'Alsace, l'une des deux régions avec la Corse encore dirigée par la droite. La liste menée par Philippe Richert est arrivée en tête au premier tour avec 35% des voix. Mais la région pourrait aussi bien basculer à gauche, la liste UMP étant talonnée par celles des socialistes (Jacques Bigot) et des Verts (Jacques Fernique), qui viennent de fusionner. A elles deux, ils ont recueilli 34,5% des suffrages.

Bien qu'en repli, le FN (13,5%) se maintiendra au second tour. Sous la barre des 5%, le Modem ne pourra pas fusionner. Le report de ses voix et celui des autres petites listes sera néanmoins la clé du scrutin.

Basse-Normandie : le PS en ballottage favorable

La Basse-Normandie, région traditionnellement à droite, était l'un des principaux espoirs de l'UMP. Après le premier tour, la mission s'annonce difficile. Son candidat Jean-François Le Grand est arrivé en seconde position au premier tour, avec près de 28% des voix. Il est devancé par le socialiste Laurent Beauvais, avec 32,5% des voix.

Europe Ecologie complète le podium (12%) et fera liste commune avec le PS au second tour. Le PS peut compter sur l'apport de certaines voix d'extrême gauche dont les listes a capitalisé environ 6,5% des voix.

L'UMP devra pour sa part compter sur un bon report de voix des électeurs Modem et FN, qui ont terminé juste sous la barre des 10%. La désillusion pour le FN a été forte dans cette région, un dissident du parti, Fernand Le Rachinel, tête de liste de "l'union des nationaux normands", lui ayant enlevé quelque 4% des voix qui lui auraient permis de figurer au deuxième tour.

Bretagne : pas d'alliance entre PS et Verts

"On a travaillé en bonne intelligence sauf en Bretagne " où le président de région, Jean-Yves Le Drian, "a refusé tout dialogue", a expliqué Cécile Duflot, la secrétaire nationale des Verts. La triangulaire aura donc lieu mais, sauf surprise, la liste socialiste devrait l'emporter.

Menée par Jean-Yves Le Drian, cette dernière a en effet récolté 37% des voix au premier tour, loin devant les 24% de l'UMP et les 12% d'Europe Ecologie.

Bourgogne : le PS sûr de lui

Au premier tour, la liste PS-PCF-PRG est arrivée en tête avec 36,31%, suivie de la liste UMP-NC (28,83%) et du Front national (12,04%). Ces trois listes s'affronteront lors d'une triangulaire au second tour.

Avec un score (9,84%) inférieur aux 10% nécessaires pour se maintenir, Europe Ecologie (EE) n'a pas eu d'autre choix que de fusionner avec le PS. La formation écologiste a ainsi annoncé avoir obtenu six candidats en position éligible et deux futures vice-présidences.

Concernant les deux points d'achoppement mis en avant par EE lors de la campagne du premier tour - le développement de l'aéroport et le soutien au pôle nucléaire bourguignon (PNB) -, le président (PS) sortant de la région, François Patriat a estimé n'avoir lâché "sur rien".

"On aimerait orienter (le PNB) vers l'excellence métallurgique" et ne pas "dépendre d'une seule production qui, pour nous, n'a pas d'avenir", a déclaré pour sa part le chef de file écologiste,  Philippe Hervieu, souhaitant également mettre "la pédale douce" sur le développement de l'aéroport. Par ailleurs, il a annoncé la création d'un "institut régional de la formation aux métiers du développement durable".

Centre : Hervé Novelli en difficulté

Le secrétaire d'Etat au commerce Hervé Novelli a récolté 29% des voix au premier tour, tout juste devant les 28% de la liste PS menée par François Bonneau. Ce dernier profitera du report des voix d'Europe Écologie (12%) et du Front de gauche (7,53%).

Seul le Parti de gauche, allié minoritaire du PCF au sein Front de gauche dans la région, a refusé d'entériner le résultat des négociations et ne sera donc pas représenté sur la liste d'union.

Le FN est parvenu à se maintenir au second tour (11%).

Champagne-Ardenne : l'UMP gêné par le FN

Comme dans le Centre, la droite est en position défavorable en Champagne-Ardenne, qui a pourtant voté à près de 60% pour Nicolas Sarkozy en 2007. La liste UMP de Jean-Luc Warsmann est au coude-à-coude avec celle du socialiste sortant Jean-Paul Bachy (32% contre 31%). Mais le très gros score du FN (16%) complique la tâche de la majorité, d'autant que le PS a fusionné avec Europe Ecologie (8,5%).

Corse : les nationalistes à nouveau arbitres

Avec 28% des suffrages en cumulé, les deux listes nationalistes (Femu a Corsica, 18, 4% et Corsa Libera, 9,36%) ont réalisé au premier tour leur plus gros score historique. Elles se placent donc plus que jamais en arbitre du second tour.

La gauche a remporté 40% des suffrages avec quatre listes. Ces dernières ont annoncé lundi qu'elles fusionnaient sous la conduite du député radical de gauche de Haute- Corse, Paul Giacobbi, tête de la liste arrivée en tête de la gauche (15,48%). Leurs dirigeants ont décidé à Venaco (Haute- Corse ), fief de Paul Giacobbi, qu'en cas de victoire, celui-ci présiderait le conseil exécutif de la Collectivité territoriale, celle de l'assemblée étant attribuée au communiste Dominique Bucchini, tête de la liste Front de gauche (10,02%).

Les nationalistes ont durci le ton devant cette alliance, déplorant que la gauche n'ait pas répondu à leur appel au dialogue. "Cette attitude vise à nous exclure une fois encore de tout accès aux responsabilités", ont estimé les dirigeants nationalistes, estimant que "la logique du 'blocs contre blocs' risquait de conduire une fois encore la Corse sur le chemin de l'immobilisme et de la culture du conflit."

Quant à la liste d' l'UMP, dirigée par le président sortant Camille de Rocca Serra, elle a mené le premier tour avec 21% des voix mais ne dispose d'aucune réserve de voix.

Le second tour verra donc probablement une quadrangulaire dans la région : les deux listes nationalistes (en Corse, la barre pour se présenter au deuxième tour est fixée à 7%, et non à 10%) l'UMP et la liste de gauche.

Franche-Comté : les espoirs de la droite s'amenuisent

Autre terre de droite tombée dans l'escarcelle socialiste en 2004, la Franche-Comté était l'une des régions que l'UMP espérait reconquérir. Bien qu'arrivé en tête (32%), Alain Joyandet semble en mauvaise posture. Le secrétaire d'Etat ne dispose en effet d'aucune réserve de voix alors que la liste FN va se maintenir (13%).

La socialiste Marie-Guite Dufay, qui a rallié le MRC de Jean-Pierre Chevènement, est donc bien partie. Elle a récolté 30% des voix et pourra s'appuyer sur le score des Verts (9%) pour le second tour.

Haute-Normandie : le PS dans un fauteuil

Le PS (34,9% au premier tour), Europe Ecologie (9,1%) et le Front de gauche (8,4%) ont conclu mardi un accord de fusion de leurs listes en vue du second tour.

L'accord s'est fait à la proportionnelle sur la base des résultats du premier tour, a précisé Alain Le Vern, président sortant PS qui conduit la liste ainsi fusionnée. En cas de victoire avec 37 sièges (sur 59) attribués à la gauche, l'alliance PS-PRG pourrait compter 25 élus, Europe Ecologie 6 et le Front de gauche 6 également.

La droite UMP-NC conduite par le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire (25% au premier tour) a ainsi peu de chance de l'emporter, d'autant que le Front national se maintient au second tour (11,8%).

Ile-de-France : la fusion des listes de gauche scellée, un accord sur les transports

Jean-Paul Huchon (PS, en deuxième position au premier tour avec 25% des voix) a annoncé mardi en présence de Cécile Duflot (Verts,16,5%) et de Pierre Laurent (Front de Gauche, numéro 2 du PCF) que les socialistes, Europe Ecologie et Front de gauche étaient "arrivés à un accord" pour le second tour.

Les candidats ont aussi indiqué être parvenus à un accord sur les transports, avec notamment une "tarification unique" pour "donner l'identité et l'attachement à la région Ile-de-France", selon Jean-Paul Huchon. "Nous ne sommes [pas] calés sur un chiffre, on se donne deux ans pour le mettre en place", a-t-il affirmé. Sur la base d'un Pass Navigo à 65 euros, le coût de cette opération est estimé à 152 millions d'euros par an, selon le parti des Verts, et à 600 millions d'euros par an selon le PS.

Il y aura ainsi trois têtes de liste départementales Europe Ecologie pour le second tour. Cécile Duflot dans le Val-de-Marne, Pierre Larrouturou dans les Hauts-de-Seine et Jean-Marc Brûlé en Seine-et-Marne, selon les Verts. Les cinq autres têtes de liste seront socialistes, dont Jean-Paul Huchon dans les Yvelines. Les Verts auraient cinq vice-présidences (4 sur 15 aujourd'hui), le Front de gauche 2 (3 actuellement) et le PS et ses alliés (PRG et MDC) huit (idem). Cécile Duflot n'a pas indiqué quel rôle elle aurait au conseil régional. Selon plusieurs sources, elle ne briguerait pas de vice-présidence mais plutôt la présidence du groupe Verts.

Pour l'UMP et Valérie Pécresse, les espoirs de reconquérir la première région de France se sont évaporés. La ministre de l'Enseignement supérieur a recueilli 28% des suffrages mais ne dispose pas de réelles réserves de voix.

Languedoc-Roussillon : Georges Frêche triomphe, envers et contre tous

Georges Frêche (DVG) restera bien le président de la région Languedoc-Roussillon. Malgré les polémiques nées de ses dérapages verbaux, l'ancien maire de Montpellier a totalisé 38% des suffrages au premier tour.

Très loin devant la liste officielle du PS, menée par Hélène Mandroux (8%).
Martine Aubry, après avoir exclu le président de la région du parti en 2007 pour ses dérapages verbaux, a appelé du bout des lèvres à faire barrage à la droite en votant pour George Frêche, de même que les écologistes.

L'UMP Raymond Couderc arrive en deuxième position (19,5%) et ne pourra donc pas compter sur la présence de deux listes de gauche au second tour. Le FN est en revanche parvenu à se maintenir, avec 12,5% des voix.

Limousin : le PS en bonne position malgré la triangulaire

Dans le Limousin , le président sortant Jean-Paul Denanot (PS) qui a obtenu 38,06% au premier tour n'a pu faire accord avec la liste d'alliance PCF-Parti de gauche-NPA conduite par Christian Audouin (PCF), créditée de 13,13%. Le PS n'a en effet pas "souhaité intégrer" les candidats du parti d'Olivier Besancenot, selon Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche.

"C'est le problème du NPA. On ne ne peut pas à la fois attaquer le Parti socialiste au niveau national et en même temps vouloir être sur une liste avec le Parti socialiste", a expliqué le socialiste Jean-Christophe Cambadélis sur Radio Classique.

La triangulaire est donc actée mais le PS reste en position favorable et peut compter sur les voix des Verts (9,7%).

Nord-Pas-de-calais : Marine Le Pen tout près de l'UMP

Après avoir raté son pari à Hénin-Beaumont lors des municipales, Marine Le Pen s'est relancée en obtenant un bon score dans le Nord-Pas-de-Calais au premier tour : avec 18% des voix, elle arrive tout juste derrière la liste UMP-Nouveau Centre de Valérie Létard (19%). Le sénateur socialiste Daniel Percheron est arrivé en tête, récoltant 29% des suffrages.

Le Front de gauche du communiste Alain Bocquet et Europe Écologie ont dépassé le seuil des 10%. L'un et l'autre ont décidé de s'allier au PS, après deux journées de négociations difficiles. Le Front de gauche avait d'abord annoncé lundi soir qu'il déposerait sa propre liste faute d'avoir obtenu suffisamment de concessions, notamment sur le nombre d'élus. Il s'est finalement rallié aux autres formations - PS, Europe Ecologie, MRC, PRG - pour former une "liste de rassemblement des forces de gauche et écologistes". Il aurait finalement obtenu 16 places éligibles dans la liste, alors qu'il en réclamait 20.

Paca : Jean-Marie Le Pen revient sur le devant de la scène

Avec plus de 20% au premier tour en Provence-Alpes-Côtes-d'Azur, Jean-Marie Le Pen et le FN ont signé un retour en force. Ils talonnent ainsi de près l'UMP et le PS (respectivement 26,5% et 26%).

Le PS, Europe Ecologie et le Front de gauche ont donc fait le choix de l'alliance pour le second tour et ont déjà déposé leur liste commune, ont indiqué les trois têtes de liste de ces partis.

Parmi les points d'accord entre le PS et Europe Ecologie (EE), Laurence Vichnievsky (EE) a indiqué qu'il n'était pas possible de revenir sur les 70 millions de subventions engagées pour le projet Iter de fusion thermonucléaire, mais qu'elle avait "obtenu l'assurance qu'aucun euro ne sera versé" au-delà de cette somme. Concernant les transports, "nous avons négocié une priorité sur le ferroviaire et les investissements représenteront le double de ceux sur le routier ou l'autoroutier", a-t-elle détaillé.

Jean-Marc Coppola du Front de Gauche a exprimé sa "satisfaction d'avoir constitué une liste d'union" qui "peut créer dimanche une dynamique de mobilisation des électrices et des électeurs". La gratuité dans les transports, une des revendications de sa liste, sera mise en place "progressivement", a indiqué Michel Vauzelle.

Au second tour, la liste commune de la gauche sera opposée à celle de l'UMP, conduite par Thierry Mariani, et celle du FN de Jean-Marie Le Pen.

Pays de Loire : pas de reconquête pour l'UMP

Battu en 2004, François Fillon s'est personnellement investi dans la campagne en Pays de Loire, pour soutenir le candidat UMP Christophe Béchu (photo). Ce dernier s'est allié avec le MPF de Philippe de Villiers et au centriste Jean Arthuis. Insuffisant cependant pour arriver en tête au premier tour: l'UMP est devancé par la liste PS du sortant Jacques Auxiette (34% contre 33%).

Europe Écologie (13,5%) fusionnera avec les socialistes. Le PS n'a en revanche pas d'accord avec le Front de gauche dans la région.

Poitou-Charentes : Ségolène Royal, un tremplin pour 2012 ?

Ségolène Royal voulait faire de ces régionales un tremplin vers l'élection présidentielle de 2012. Elle est bien partie pour y parvenir. Avec près de 40% au premier tour, elle obtient le deuxième meilleur score socialiste, derrière Martin Malvy en Midi-Pyrénées.

En fusionnant avec les listes d'Europe Ecologie (12%), la présidente de la région Poitou-Charentes ne devrait pas rencontrer de soucis face à Dominique Bussereau au second tour (29,5%). Les écologistes disent avoir négocié neuf places éligibles et deux vice-présidences au futur conseil régional.

Réunion : le PS maintient sa liste

Arrivé en troisième position avec 13,06% des voix au premier tour, derrière le président sortant Paul Vergès (PC réunionnais, 30,23%) et l'UMP-Nouveau Centre de Didier Robert (26,42%), le PS a toutefois décidé de maintenir sa liste.

Le premier secrétaire fédéral du PS Gilbert Annette a expliqué, que lors des négociations lundi, les représentants de Paul Vergès n'avaient "pas démontré une volonté politique forte de répondre" aux priorités exposées par les socialistes "comme élément de base d'une plate-forme programmatique". "Aucun engagement concret n'a pu être obtenu", a-t-il ajouté lors d'un point-presse. Le PS souhaitait revoir les grands projets de la majorité sortante, en particulier celui du tram-train (1,6 milliard d'euros), dont le financement n'est pas assuré.

Le PS devrait bénéficier du soutien de Europe Ecologie (4,94%) qui l'annoncera mercredi. La liste de droite de Didier Robert a pour sa part décidé de fusionner avec la liste de Nadia Ramassamy (DVD), qui a obtenu 5,92% au premier tour et a obtenu le soutien de la liste du président de la Chambre de commerce, Eric Magamootoo (4,99%).

Pour le second tour, l'UMP s'est allié à la liste divers droite de Jean-Paul Virapoullé (6,73%).

Triangulaire en Rhône-Alpes

Deuxième au premier tour, le sortant socialiste Jean-Jack Queyranne (25,40%) est en position de force pour le second tour. Il peut en effet compter sur le report des voix d'Europe Ecologie (17,83%) et du Front de gauche (6,31%). Les trois listes ont officialisé leur fusion ce mardi. En face, la liste UMP de François Grossetête (26,39%) n'a pas d'importantes réserves de voix pour espère reconquérir la région. Le Front national de Bruno Gollnish se maintient, après avoir récolté 14% des suffrages dimanche dernier.

La Guyane, un espoir sérieux pour la majorité

La liste du maire divers gauche de Cayenne, Rodolphe Alexandre, investi par l'UMP comme tête de liste, est arrivée largement en tête dimanche au premier tour des élections régionales, avec 40,61% des voix. Elle a devancé de plus de 17 points la liste du député divers-gauche Christiane Taubira (23,02%). Mardi, trois listes de gauche ont accepté de fusionner pour le second tour avec celle de Christiane Taubira. Il s'agit de la liste du parti socialiste guyanais (PSG) arrivé en quatrième position avec 6,14% des suffrages, celle de l'Ageg (A Gauche en Guyane) du député Chantal Berthelot (5,1% dimanche), qui ne figure pas personnellement sur cette nouvelle liste, et celle de Guyane Ecologie du vice-président du conseil régional José Gaillou (ex-PSG), qui a recueilli 5,27% des voix.

En revanche, la liste (SE) du chef d'entreprise Joëlle Prévot-Madère, arrivée en troisième position dimanche avec 7,41%, n'a fusionné avec aucune des deux listes qualifiées pour le second tour. L'intéressée a indiqué sur RFO mardi qu'elle donnerait néanmoins "une consigne de vote".

Commentaires 7
à écrit le 18/03/2010 à 14:35
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Pass Navigo à 65 euros, c'est honteux... pour celles et ceux qui veulent rester dans leurs zones...

à écrit le 18/03/2010 à 9:13
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Je suis Alsacien d'origine et je peux vous dire que ma Région n'est pas, contrairement à ce que dit RICHERT, le candidat UMP, aussi bien gérée, au contraire ! Je l'ai comparé à une Région, pratiquement "équivalente", dirigée par le PS, et nous, co...

à écrit le 17/03/2010 à 11:48
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L'écologie, c'est sympa, mais c'est surtout un courant qui rassemble des gens aisés et restés, il faut le dire, un peu dans l'enfance. C'est gentil d'aimer les arbres, les herbes, les poissons, les oiseaux. C'est sympa de vouloir revivre les émois ét...

à écrit le 17/03/2010 à 11:32
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Il faut que l'UMP fasse alliance avec le Front National partout. Il faut que la Droite assume enfin ses idées. Sinon, on ne s'en tirera jamais.

à écrit le 17/03/2010 à 10:48
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Il n'y a que les pauvres d'esprit pour croire à ces mi alliances de la gauche avec l'Ecologie on s'entend dans certaines régions et pas dans d'autres ????

à écrit le 17/03/2010 à 8:14
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à JCM : ce n'est pas tout à fait comme celà que les choses fonctionnent. Quand une personne est élue pour 5 ans il faut que son programme soit étalé sur 5 ans. Ce n'est qu'à la fin que l'on peut porter un jugement. Les Français ne respectent pas cett...

à écrit le 16/03/2010 à 15:12
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Profitant de la cacaphonie au sujet de ces élections et du peu d'intérêt que leur portent les français. J'aimerais faire deux propositions pour essayer de remobiliser mes concitoyens. Plutôt que de se servir d'une élection locale pour sanctionner un ...

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