Le léger recul des défaillances d'entreprises françaises se confirme

Le léger recul des défaillances d'entreprises observé fin 2009 (-0,2%) se confirme (-0,5%) sur le premier trimestre de cette année, selon Altares.

Le léger recul des défaillances d'entreprises observées fin 2009 se poursuit au premier trimestre de cette année. Cependant, la reprise est encore hésitante et inégale selon les secteurs d'activité, déclare l'étude de la société Altares publiée ce mardi.

Par rapport au premier trimestre 2009, le nombre de défaillances d'entreprises recule de 0,5% au premier trimestre 2010. Cependant, plus de 16.000 jugements ont été prononcés depuis le début de l'année dans le cadre d'une ouverture de redressement judiciaire ou d'une liquidation judiciaire.

La majorité, soit 93% de ces entreprises, emploient moins de dix salariés,  les plus jeunes d'entres elles restent très fragiles. D'ailleurs, le nombre d'ouverture de procédures sur des entreprises de moins de 3 ans a encore fortement augmenté depuis le début de l'année (+ 20%). Une entreprise défaillante sur quatre a moins de trois ans selon l'étude.

Parmi les secteurs en amélioration, l'immobilier et l'industrie manufacturière affichent un net recul de leurs défaillances d'entreprises sur les trois premiers mois de 2010 par rapport à la même période en 2009. Ces derniers enregistrent respectivement  un recul de 24% dans l'immobilier (et de 46% pour les seules agences immobilières) et 14% dans l'industrie.

Cependant, selon Altares, "la reprise est encore très inégale selon les activités", avec près de 80 entreprises de mécanique industrielle qui ont affiché des déffaillances en hausse de 6% au premier trimestre selon son étude.

Thierry Millon, responsable des analyses chez Altares, précise qu' après une année 2009 marquée par des défaillances records depuis la précédente récession, en 1993, "le début 2010 reste hésitant. Le mois de janvier a encore été lourd en défaillances d'entreprises avant que février puis mars ne scellent plus favorablement le trimestre" a-t-il ajouté.

Commentaire 1
à écrit le 13/04/2010 à 6:25
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ce recul s'explique par l'effet "stabilisation" très relative des primes à la casse qui ont redonné du travail et des espérences aux dirigeants. Les DEFAILLANCES VONT CONNAITRE une croissance forte à partir de mai 2010 avec une activité qui repart en...

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