France : petite poussée des prix en mai, l'inflation recule

Les prix à la consommation en France ont augmenté de 0,1% en mai par rapport à avril pour s'afficher en hausse de 1,6% sur un an, après 1,7% le mois précédent. Par ailleurs, le déficit des paiements courants du pays s'est réduit à 3,5 milliards d'euros en avril après 4,5 milliards le mois précédent.

Les prix à la consommation français ont augmenté de 0,1% en mai par rapport à avril pour s'afficher en hausse de 1,6% sur un an (après 1,7% en avril), a annoncé ce vendredi ce vendredi l'Insee. En avril, l'indice des prix à la consommation (IPC) avait augmenté de 0,3% pour un taux d'inflation de 1,7%. L'indice des prix harmonisé IPCH, qui permet une comparaison au niveau européen, a progressé de 0,1% également pour un taux d'inflation inchangé de 1,9%.

L'évolution des prix d'un mois sur l'autre marque ainsi un ralentissement après les hausses des mois précédents (0,3% en avril, 0,5% en mars, 0,6% en février pour l'IPC).

"En mai, les prix sont poussés à la hausse par la nouvelle augmentation des prix de l'énergie et par l'accroissement saisonnier des prix des produits frais et de certains services", commente l'Insee. "A contrario, l'indice enregistre ce mois-ci la baisse saisonnière des tarifs du chauffage urbain, ainsi que de nouvelles promotions sur les automobiles et les services de télécommunications."

Hors tabac, l'indice national est en hausse de 0,1% sur le mois (1,6% sur un an). Corrigé des variations saisonnières (CVS), il baisse de 0,1% (1,7% sur un an).

Par ailleurs, le déficit des paiements courants de la France s'est réduit à 3,5 milliards d'euros au mois d'avril après 4,5 milliards le mois précédent (-3,5 milliards en première estimation), selon des chiffres provisoires publiés vendredi par la Banque de France (BdF).

Le déficit des échanges de biens a diminué à 3,9 milliards contre 4,5 milliards en mars et l'excédent des échanges de services s'est amélioré à 1,3 milliard contre 600 millions, mais ces évolutions positives ont été en partie compensées par une baisse de l'excédent des revenus (1 milliard contre 1,4 milliard), explique la BdF dans un communiqué.

Les sorties nettes d'investissements directs se sont établies à 2,1 milliards après 3,7 milliards en mars. Les résidents comme les non-résidents ont réalisé un volume limité d'opérations.

Les investissements de portefeuille ont enregistré des sorties nettes de capitaux de 14,1 milliards après des entrées nettes de 36 milliards. Les résidents ont augmenté leurs avoirs de 24 milliards après un mois de mars proche de zéro. Les non-résidents ont quant à eux procédé à des achats de titres pour 9,9 milliards après 35,2 milliards en mars.

Les autres investissements affichent des sorties nettes de capitaux de 14,7 milliards après 3,2 milliards.

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