Menace terroriste : les alertes à la bombe se multiplient en France

Des attentats terroristes auraient récemment été déjoués en France. La Tour Eiffel a connu mardi soir une nouvelle alerte à la bombe (photo).

La France est-elle sous le coup d'une menace terroriste et des attentas y auraient-ils été récemment déjoués ? C'est ce qu'affirme la chaîne de télévision britannique Sky News qui dit que l'Allemagne et la Grande-Bretagne sont aussi visées.

En tout cas, pour la seconde fois en moins de quinze jours, la Tour Eiffel et ses abords ont été évacués mardi soir à Paris (photo) après une alerte à la bombe, a-t-on appris auprès de la police. L'évacuation a débuté vers 19h15 (17h15 GMT) et s'est terminée peu avant 20h00 (18h00 GMT) sans incident, a précisé la porte-parole de la société d'exploitation."L'évacuation a été rapide car il n'y avait que 600 à 700 visiteurs" à ce moment-là dans le monument touristique le plus emblématique de la capitale, a-t-elle ajouté. Aucun engin explosif n'a été trouvé sur les lieux.
 

L'alerte a été donnée à la suite d'un appel passé d'une cabine téléphonique du VIIe arrondissement chez les pompiers "pour signaler la présence d'un colis piégé", a-t-on souligné à la préfecture de police. Les services de police spécialisés se sont alors rendus sur place pour inspecter l'ensemble de l'édifice et un périmètre de sécurité a été mis en place.
 

L'évacuation s'est effectuée dans le plus grand calme par les ascenseurs du monument. La Tour Eiffel , le Champ de Mars et ses environs avaient déjà été évacués le 14 septembre après une alerte similaire, déclenchée aussi par un appel téléphonique anonyme provenant de la gare du Nord.
 

Les alertes de ce type se multiplient en France (déjà à la Tour Eiffel ou à la gare Saint-Lazare) depuis que les autorités ont fait état de menaces terroristes croissantes, notamment après l'enlèvement de cinq Français au Niger par des islamistes le 16 septembre.
 

La menace sur la France a toujours été considérée comme importante depuis environ une décennie, du fait par exemple de l'engagement militaire en Afghanistan, ou de décisions politiques, comme l'interdiction totale du port du voile islamique intégral, votée définitivement le 14 septembre au Sénat.
Après une série de déclarations de responsables policiers et de personnalités de la majorité, l'opposition a toutefois demandé au gouvernement une information directe et précise en disant soupçonner le pouvoir d'instrumentaliser ce dossier à des fins politiques.

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