Le rendement des obligations assimilables au Trésor (OAT) à échéance 10 ans atteignait vendredi 3,05 %, soit en dessous de sa moyenne annuelle de 3,3 %. Cependant, les tensions se sont exacerbées depuis le début du mois d'octobre : sur cette période, le taux de l'OAT à 10 ans a grimpé de 45 points de base. L'écart de rendement, ou « spread », entre le taux des obligations d'État et le bund allemand, qui sert de référence sur le marché, a même atteint un record historique à 125 points de base mercredi dernier. Pour établir son projet de loi de finances pour 2012, le gouvernement s'est basé sur un taux moyen de l'OAT à 10 ans de 3,7 %. Un scénario qualifié de « prudent » par Bercy, qui estime que cela ne devrait pas avoir d'impact fort, du moins pour 2012, sur le coût de financement. Toutefois, une hausse de 100 points de base (1 %) des taux d'intérêt augmenterait de 2 milliards d'euros la charge de la dette la première année, puis de 4 milliards d'euros l'année suivante et jusqu'à 14 milliards d'euros sur 10 ans.
Le coût de la dette de la France en question
voltR
à écrit le 07/11/2011 à 9:05
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Est-ce Pompidou qui a permis de financer la France sur le marché international? et être ainsi dépendant de la finance internationale ! Avant la France se finançait par la dévaluation et la création de monnaie ?
Réponse de EIFFEL
le 07/11/2011 à 11:24
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Après l'explosion de l'euro qui ne saurait tarder, il faudra procéder de nouveau ainsi.
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