Crise de la zone euro : Baroin tente la méthode Coué

La zone euro peut envisager un rebond économique plus rapide que par le passé si la réforme de la gouvernance européenne, à laquelle travaillent la France et l'Allemagne, parvient à son terme, a estimé ce vendredi le ministre français de l'Economie et des Finances.
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"Si nous arrivons - ce à quoi nous croyons et ce que nous croyons - par le changement de gouvernance de la zone euro, par la mise en oeuvre opérationnelle du pare-feu pour éviter la contagion en Europe, par la protection des banques en augmentant leurs fonds propres, à stabiliser la zone euro, le rebond peut être plus rapide que par les années passées lorsque nous avions des crises classiques", a dit François Baroin sur RTL.

Prié de dire si ce rebond pourrait intervenir en 2012, le ministre a répondu : "Premier semestre, ça sera certainement compliqué".

"Par rapport aux crises précédentes, les cycles ne sont pas comparables. On peut rentrer plus vite, on peut sortir plus vite", a-t-il jugé.

"Le ralentissement est là, mais c'est une crise de confiance", a analysé François Baroin.

Les conditions du rebond, a-t-il expliqué, ont commencé à se mettre en place jeudi soir avec le discours de Nicolas Sarkozy à Toulon (Var), où le chef de l'Etat a notamment plaidé pour une convergence européenne renforcée, entre rigueur et solidarité. C'est "la première étape", a dit le ministre.

La "deuxième étape", ce sera le discours de la chancelière allemande, Angela Merkel, ce vendredi devant le Bundestag, l'Assemblée nationale allemande.

Troisième étape : la venue de la chancelière lundi à Paris pour travailler avec le président français à des propositions communes pour une réforme des traités européens.

Quatrième étape, le Conseil européen du 9 décembre, selon François Baroin.

"Il y aura ensuite la mise en oeuvre opérationnelle de ces décisions", ce sera la cinquième et dernière étape.

Le ministre de l'Economie a réaffirmé que la France n'envisageait pas pour l'instant un nouveau plan d'ajustement budgétaire.

"Nous ne sommes pas là dessus parce que nous avons été précautionneux dans les annonces formulées par le Premier ministre le 7 novembre", a-t-il dit.

Commentaire 1
à écrit le 02/12/2011 à 16:14
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Mme Lagarde nous avait habitués à ses.... menteries et sourires figés mais lui.... on a l'impression qu'il a été parachuté là sans avoir les compétences.. la com. ne fait pas tout !

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