François Hollande réservé sur la réforme des traités européens

Le candidat socialiste, en visite à Berlin, affine son discours sur l'Europe.
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Alors que l'UMP et le gouvernement tirent à boulets rouges sur des propos jugés « germanophobes » de certains socialistes (Arnaud Montebourg, Jean-Marie Le Guen), François Hollande va tenter ce lundi de clarifier ses positions sur le devenir de l'axe franco-allemand lors du Congrès du Parti social démocrate allemand (SPD) à Berlin.

Très critique sur l'attitude jugée passive de Nicolas Sarkozy vis-à-vis de la chancelière Angela Merkel dans la gestion de la crise de la zone euro, le candidat socialiste à l'élection présidentielle devrait vite recadrer le débat au sein de son propre camp pour éviter de nouveaux dérapages, comme des allusions au nationalisme allemand du XIXe siècle ou de la première moitié du XXe siècle. « Évitons les phrases qui blessent mais disons-nous la vérité », tranche ainsi François François Hollande dans un entretien accordé au « Journal du dimanche » de ce week-end. Pour lui, il faut éviter des déclarations « qui pourraient donner le sentiment que nous sommes en conflit alors que nous avons des différends qu'il nous appartient de régler dans l'intérêt général de l'Europe ».

Au-delà de cette polémique franco-française, les commentaires sur la crise du candidat socialiste sont très attendus alors qu'Angela Merkel rencontre aujourd'hui Nicolas Sarkozy à Paris pour tenter d'aplanir les divergences entre les deux pays avant le Conseil européen de jeudi prochain.

« La France est mal gérée »

Pour François Hollande, « l'amitié franco-allemande suppose une relation équilibrée. Aujourd'hui, ce n'est pas tant l'Allemagne qui est forte, car elle connaît aussi une dette importante, que la France qui est faible car elle est mal gérée depuis cinq ans ». Il se montre très réservé sur la nécessité de réformer les traités, « l'Europe a moins besoin d'un traité de plus que d'actions immédiates », en mettant en avant l'expérience du traité constitutionnel européen : « Des mois et des mois pour être négocié, puis pour être ratifié et autant pour être repoussé. » « Nous ne pouvons pas attendre », poursuit François Hollande, qui plaide pour « un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance », un assouplissement des interventions de la BCE, la transformation du Fonds européen de stabilité financière en banque « pour venir en soutien des pays les plus vulnérables et une politique européenne de grands travaux. Autant de mesures, précise-t-il, qui peuvent être prises rapidement. 

Commentaires 2
à écrit le 05/12/2011 à 20:32
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François Hollande:::Président de la France c'est le meilleur! !

à écrit le 05/12/2011 à 20:28
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Monsieur François Hollande ; laisser dire le Sako -Merkel:: faire le chemin qui sont pour vous ..abdopter les rigueur vous:: vers la démocrations alors!!! vous serez Président le meilleur pour la France allo ::: François Hollande ::: la France vou...

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