Quand Roselyne Bachelot tente de convaincre collégiens et lycéens de se vacciner

Les ministres de la santé et de l'Education nationale ont lancé la campagne de vaccination contre la grippe A dans les lycées et collèges. Le premier degré suivra début décembre.

Alors que l?épidémie de grippe A progresse (396 établissements scolaires et 586 classes étaient fermées hier, selon le ministère de l?Education nationale contre seulement 59 établissements et 122 classes les 18 novembre), les ministres de l?Education nationale et de la Santé ont lancé  la campagne de vaccination dans le secondaire en se rendant au collège parisien Jules Romains (VIIe), à quelques encablures de leurs bases respectives.

Les lycéens et collégiens se montrant aussi peu convaincus que leurs parents (dont l?accord est requis), Roselyne Bachelot les a exhortés à se faire piquer. « Cette grippe n?est pas une grippe comme les autres. Elle a des formes graves et elle touche des jeunes publics», a insiité la ministre de la Santé, se disant même tentée d?emmener les plus dubitatifs « dans un service de réanimation pour leur montrer un jeune avec les poumons complètement détruits par le virus H1N1 ». Le choix des parents aura certainement plus de poids en maternelle et primaire, où la campagne débutera « dans les premiers jours de décembre », selon le ministère. Quant aux 850.000 enseignants, s?ils ont tous reçu leur bon de vaccination en tant que public prioritaire, ils ne font pas l?objet, pour l?heure, d?une invite particulière de la part de Luc Chatel, mais sont « encouragés » à se faire vacciner.

Reste les médecins et infirmiers de l?Education nationale. Conformément à la circulaire du 9 novembre, ils sont réquisitionnés par les préfets. Or, le syndicat national des médecins scolaires et universitaires (SNMSU-Unsa) a récemment dénoncé des réquisitions « tous azimuts » et sans compensation. « Ils ont vocation à s?engager dans le limite de leur obligations de service mais nous les avons encouragé à se mobiliser hors temps scolaire, notamment les week-end », reconnaît le ministère, précisant que dans ce cas est prévu un « système de rémunération compensatoire ».

Commentaire 1
à écrit le 26/11/2009 à 18:33
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Comment se fait il qu'il n'y ai plus de commentaires ? Ce sont des directives gouvernementales ça aussi !

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