Face à la crise financière, c'est la mobilisation générale en Europe. Avec une réunion au sommet prévue sans doute samedi autour du Président en exercice de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy. Objectif : faire le point sur la possibilité d'actions communes notamment pour défendre les banques et la distribution du crédit, facteur clé de la croissance, en berne ces derniers mois dans les pays européens.
Certains évoquent déjà l'idée d'un vaste plan de sauvetage de 300 milliards d'euros. L'idée en a été prêtée à la France mais Berc y a démenti. Ce serait plutôt les Pays-Bas qui pousseraient en faveur d'une telle solution.
L'Europe a été victime ces derniers jours de deux menaces de faillites bancaires, de Fortis etr de la franco-belge Dexia. La première a été sauvée par une nationalistaion partielle, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg ayant apporté un total de 11,2 milliards d'euros. Scénario quasi identique pour Dexia qui a bénéficié d'un apport de 6,4 milliards d'euros, trois par la France (dont deux via la Caisse des dépôts, actionnaire de la banque des collectivités), trois par la Belgique et 370 millions par le Luxembourg.