Réponse unie des 27 pays d'Europe face à la crise financière

L'Union européenne "toute entière, sans exception", a approuvé les mesures du plan d'action adopté dimanche à Paris par les 15 pays de l'Eurogroupe face à la crise financière internationale. Les 27 appellent à un sommet mondial anti crise avant la fin de l'année. Washington est d'accord sur le principe.

Les dirigeants de l'Union européenne (UE) ont trouvé un accord mercredi soir sur la manière de faire face à la crise des marchés qui perdure et menace de déboucher en récession. Ils ont par ailleurs décidé de faire pression sur Washington pour réformer rapidement et en profondeur le système financier. 

Sur la crise financière, "l'Europe toute entière sans exception approuve les mesures du plan d'action adopté dimanche par l'Eurogroupe", a annoncé dans la soirée le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, au terme de la première journée du sommet de l'UE à Bruxelles.


Ce plan prévoit pour l'essentiel la nationalisation des banques en difficulté et des garanties publiques sur les prêts interbancaires. Il avait été adopté par les seuls pays de la zone euro, sur le modèle britannique, et devait encore être entériné par l'ensemble de l'UE. Le plan se chiffre à près de 2.000 milliards d'euros, soit quatre fois plus que celui de 700 milliards de dollars (512 milliards d'euros) des Etats-Unis.

Les Européens, qui ont longtemps privilégié le cavalier seul face à la crise, ne pouvaient se permettre de tergiverser trop longtemps sur le sujet car les marchés financiers restent très nerveux. La plupart des Bourses mondiales ont de nouveau plongé mercredi après l'accalmie du début de semaine. Et la journée de jeudi pourrait à nouveau être très mauvaise pour les places  boursières. Après la crise financière, c'est la crise économique qui se profile, avec des risques de récession aux Etats-Unis et dans plusieurs pays d'Europe.


En parallèle, les Européens veulent à présent obtenir une grande refonte du système financier international et font pression en ce sens sur les Etats-Unis, où Nicolas Sarkozy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, se rendront samedi. "Cette crise est la crise de trop. Il faut refonder le système", a demandé Nicolas Sarkozy. Il a obtenu que l'UE dans son ensemble soutienne son idée de sommet international sur la refonte du système financier d'ici la fin de l'année en novembre une fois les élections américaines passées, avec les pays industrialisés du G8 et les grandes économies émergentes comme la Chine ou l'Inde. Washington, d'abord réticent, est désormais d'accord sur le principe.



 

Commentaires 2
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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il n'y a que nos élus de gauche qui sont contre. Il est regrettable de constater qu'ils n'ont aucune autre politique que l'opposition systèmatique.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L Europe vers le socialisme....en nationalisant les banques...

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