L'Opep pourrait encore réduire sa production

Selon son secrétaire général, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole pourrait à nouveau réduire sa production si les prix du brut poursuivent leur repli.
L'Opep n'exclut pas une nouvelle baisse de ses quotas si le repli des cours du brut venait à se poursuivre.

Légère accalmie ce mardi sur les marchés pétroliers. A la clôture du New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" perdait 49 cents à 62,73 dollars, son plus niveau depuis dix-sept mois. Sur l'Intercontinental Exchange, le Brent de la mer du Nord perdait 1,12 dollar, à 60,29 dollars le baril. Après avoir très légèrement rebondi en cours de séance, les cours sont repassés dans le rouge après la publication du très fort repli de la confiance des consommateurs américains.

Lundi, les cours du brut avait déjà touché leur plus bas niveau depuis mars 2007. Le baril de Brent de la Mer du Nord, repassant même temporairement sous la barre des 60 dollars. Un repli continu depuis les pics atteints début juillet, à près de 150 dollars le baril, que la récente baisse de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) n'a pas réussi à endiguer.

Le cartel n'exclut donc pas une nouvelle baisse de ses quotas si le repli des cours du brut venait à se poursuivre. "Nous allons devoir attendre et voir comment le marché réagit (mais) si ce problème continue il va falloir procéder à une nouvelle réduction", a ainsi déclaré Abdallah el-Badri, le secrétaire général de l'Opep. "Si la situation se détériore au point que nous soyons obligés de tenir une nouvelle réunion avant l'Algérie, nous le ferons", a-t-il ajouté. La prochaine réunion de l'Opep est prévue le 17 décembre à Oran.

Vendredi dernier, le cartel, qui représente environ 40% de l'offre mondiale, avait opté pour une baisse plus importante qu'attendue de sa production, de 1,5 million de barils par jour. Mais les marchés tablent toujours sur un baisse de la demande mondiale en produits pétroliers en raison du ralentissement de l'activité économique aux Etats-Unis, le premier consommateur mondial, en Europe et même dans les pays émergents. Le PIB (Produit intérieur brut) chinois est ainsi repassé sous la barre des 10% au troisième trimestre, au plus bas depuis cinq ans.

Commentaires 2
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ils sont gentils non? De 149 à 60 le baril et d'imaginer qu'il serait approprié de réduire la production! mais comme nous ils ne font que subir la folie des monnaies dont les marchés vont nous entraîner au chaos.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pour les barils de pétrole , comme pour les billets , c'est en limitant la production que l'effondrement des cours peut être stoppé .

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