Les cours du pétrole sont orientés à la baisse ce lundi alors que les signes de ralentissement de l'économie mondiale s'accumulent. Le baril de brut est ainsi repassé sous la barre des 40 dollars sur le New York Mercantile Exchange, perdant près de 2 dollars. Une partie de ces pertes a temporairement été comblée dans la journée grâce au rebond inattendu de l'indice ISM des directeurs d'achats américains du secteur manufacturier.

A la clôture du Nymex, le baril de "light sweet crude" perdait 1,60 dollar à 40,08 dollars. Sur l'Intercontinental Exchange, le Brent de la mer du nord cédait 1,68 dollar, à 44,20 dollars le baril. Les marchés réagissent à la forte baisse de la consommation des ménages et de dépenses de construction aux Etats-Unis, ainsi qu'à la nouvelle contraction de l'activité manufacturière dans la zone euro.

Dans le même temps, des menaces de grève dans les raffinneries prennent corps des deux côtés de l'Atlantique. Côté américain, les syndicats des salariés souhaitent la mise en place d'une nouvelle convention collective. Les négociations avec le patronat ont repris ce dimanche. Côté britannique, des mouvements d'arrêt de travail sans préavis touchent le secteur énergétique. Les syndicats protestent contre l'emploi de salariés étrangers qui acceptent des salaires inférieurs.