Dans la zone euro, l'activité du tertiaire est au plus bas

L'activité des services s'est encore contractée dans la zone euro en février. L'activité de l'industrie et des services réunis a également atteint un plus bas record, de même que l'indice mesurant la situation de l'emploi dans ces deux secteurs.

La contraction de l'activité dans le secteur privé des services s'est encore aggravée dans la zone euro en février, avec d'importantes suppressions de postes à la clé, selon l'enquête mensuelle menée auprès des directeurs d'achats par la société Markit et publiée ce mercredi.

L'indice Markit pour les services dans la zone euro marque ainsi un point bas sans précédent de 39,2 pour février, après une première estimation à 38,9. Il était tombé à 42,2 en janvier. Il se place ainsi nettement sous la barre des 50 qui traduit une contraction de l'activité.

L'indice composite, qui rassemble les services et le secteur manufacturier, a également touché un nouveau point bas record de 36,2 en février, contre 38,3 en janvier.

L'indice composite de l'emploi a touché un point bas de 40,8, du jamais vu depuis le début de la statistique.

Une situation analogue en Allemagne et en Italie

L'activité dans le secteur privé des services et de l'industrie en Allemagne s'est contractée en février à son rythme le plus marqué depuis plus de dix ans, selon Markit, les entreprises souffrant de la poursuite du recul des nouveaux contrats. L'indice est ainsi tombé à 36,3 après 38,0 en janvier, son plus bas niveau depuis que l'indicateur a été mis en place en janvier 1998. 

L'indice composite est cohérent avec une contraction d'environ 3% du PIB de l'Allemagne cette année, a indiqué Markit dans un communiqué. L'indice mesurant la seule activité des services est tombé à 41,3, contre 45,20 en janvier.

En Italie, l'activité des services est tombée à un plus bas record au mois de février, nouvelle manifestation de l'aggravation de la récession dans la troisième économie de la zone euro, selon Markit. L'indice s'est établi à 37,9 contre 41,1 en janvier. Les quatorze économistes interrogés par l'agence d'information Reuters attendaient un indice à 39,8.

L'enquête montre par ailleurs que les suppressions d'emplois en Italie ont atteint un rythme record en février.

Regain de confiance en Grande-Bretagne

En Grande-Bretagne, l'activité dans le secteur des services, tout en restant en territoire négatif, sous la barre des 50, a diminué pour le troisième mois d'affilée, selon Markit. L'indice ressort à 43,2 en février contre 42,5 en janvier et 41,8 attendu. En novembre, cet indice avait touché un plus bas sans précédent depuis qu'il existe, soit 12 ans, de 40,1.

Les anticipations des entreprises à l'horizon d'un an se sont un peu améliorés, 38% d'entre elles projetant une hausse de l'activité sur cette période.

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