L'indice avancé du Conference Board est reparti à la baisse en février, reculant de 0,4%. Un repli cependant inférieur aux attentes des économistes, qui tablaient sur une baisse de 0,6%. En revanche, la hausse du mois de janvier a été abaissée, passant de +0,4% à +0,1%.

Ces chiffres laissent penser que la récession se poursuivra à court terme, le retour à une croissance véritable devant attendre 2010 vraisemblablement, selon Ken Goldstein, économiste de l'institut privé de conjoncture.

Par ailleurs, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage ont reculé la semaine passée, avec 646.000 dossiers enregistrés par le Département du Travail contre 657.000 la semaine précédente. Les économistes s'attendaient à 657.000 nouveaux chômeurs, pas loin du plus haut historique touché fin février, à 670.000 demandes.

En moyenne sur quatre semaines, chiffre considéré comme plus représentatif d'une tendance, le nombre de nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage a augmenté pour la huitième semaine de suite, à 654.750. Il s'agit de son plus haut niveau depuis octobre 1982. Le taux de chômage indemnisé s'élève 4,1%, un niveau plus atteint depuis juin 1983. 5,473 millions de chômeurs sont ainsi indemnisés, un nouveau record depuis la publication de ce chiffre en 1967.

Enfin, la contraction de l'activité industrielle dans la région de Philadelphie a ralenti en mars. L'indice de la Réserve fédérale de Philadelphie est ainsi ressorti à +35, à -41,3 le mois dernier, son plus bas niveau depuis 1990. Les économistes attendaient un chiffre de -38.

L'indice Philly Fed est considéré comme un indicateur avancé de l'activité industrielle de l'ensemble des Etats-Unis. Un indice inférieur à zéro atteste d'une contraction de l'activité manufacturière dans la région.