La Commission de Bruxelles serait prête à donner du temps aux pays en déficit excessif

Alors que les pays membres de la zone euro sont durement frappés par la crise économique, la Commission de Bruxelles devrait faire preuve de réalisme ce mardi et donner à Paris et Madrid jusqu'à 2012 pour que les deux pays fassent revenir leur déficit public sous la limite prescrite des 3% du PIB. Athènes aurait jusqu'à 2010 et Dublin jusqu'à 2013.

La Commission européenne va donner ce mardi à la France et l'Espagne jusqu'en 2012 pour résorber leur déficit public excessif et revenir sous la limite des 3% autorisée dans l'Union européenne, indique ce lundi l'agence France Presse sur la foi d'une source européenne. La Commission demandera par ailleurs à la Grèce de revenir sous la barre des 3% de déficit en 2010 et à l'Irlande d'en faire autant en 2013, a ajouté cette source, confirmant des informations du quotidien français Les Echos.

Selon les dernières prévisions publiées en janvier par la Commission, le déficit français devrait atteindre 5,4% du PIB cette année, celui de l'Espagne 6,2%, celui de la Grèce 3,7% et celui de l'Irlande le niveau record de 11%.

La Commission européenne avait déjà enclenché à la mi-février la première étape de procédures pour déficits excessifs contre ces quatre pays en raison du dérapage important de leurs finances publiques provoqué par la crise économique. Le commissaire européen aux Affaires économiques, Joaquin Almunia, avait alors justifié cette décision par le fait que les déficits publics des pays concernés ont "dépassé la valeur de référence de 3% du PIB en 2008", la limite maximale fixée par le Pacte de stabilité européen.

La grande question était maintenant de savoir combien de temps la Commission allait donner aux pays concernés pour revenir dans les clous.

Une procédure pour déficit excessif vise, via des recommandations précises, à mettre la pression sur les Etats fautifs pour qu'ils ramènent leurs déficits dans la limite maximale tolérée dans l'Union européenne. Elle peut aller jusqu'à l'adoption de sanctions financières contre les pays concernés dans les cas les plus graves.

Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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La FRANCE une nouvelle fois échappe à la règle. Des cadeaux aux politiques mais pas aux citoyens qui devront payer de plus en plus pour incapacité aux polticiens français DE GERER NOTRE PAYS. Leur acte avoir mis notre pays en difficulté depuis plus d...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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En période de crise ,il eut été aberrant que la commission maintienne sa position,il faut attendre que le système réorganise son fonctionnement ,et cela va prendre beaucoup de temps,après il sera toujours possible de revoir le montant du déficit,mais...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Bientôt 80% de ratio dette PIB, étape suivante comme l'Italie, étape suivante comme l'Argentine, étape suivante... Les critères de Maastricht ne tombent pas du ciel, ils ont une utilité primordiale. Elle a bon dos l'Europe mais le budget de l'Etat se...

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