Barack Obama veut mobiliser les grandes économies mondiales sur le climat

Le président américain a annoncé samedi la création d'un "forum de l'énergie et du climat" accueillant 17 grandes économies mondiales qui se réunira à Washington fin avril avant un sommet en juillet en Italie. Le chef de l'Etat confirme ainsi sa volonté de porter les Etats-Unis au premier plan de la lutte contre le réchauffement climatique.

Comme il le laissait entendre lors de la campagne électorale, Barack Obama, désormais élu à la Maison-Blanche, a confirmé le virage "vert" pris par les Etats-Unis lors de sa première grande déclaration sur le climat. Le président américain a annoncé samedi la création d'un "forum de l'énergie et du climat" accueillant 17 grandes économies mondiales qui se réunira à Washington fin avril avant un sommet en juillet en Italie.

Ce forum -qui concerne l'Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, l'Union européenne, la France, l'Allemagne, l'Inde, l'Indonésie, l'Italie, le Japon, la Corée-du-Sud, le Mexique, la Russie, l'Afrique du Sud, le Royaume-Uni et les Etats-Unis- aura pour but de "faciliter un dialogue franc entre les plus grands pays développés et en développement, aider à créer les conditions politiques nécessaires pour parvenir à un résultat lors des négociations sur le changement climatique à l'ONU qui doit se réunir en décembre à Copenhague", explique la présidence américaine dans un communiqué.

Il s'agira également de "faire avancer la recherche concrète d'initiatives et de partenariats commerciaux qui pourraient augmenter le recours aux énergies propres et réduire les émissions de gaz à effet de serre". Une réunion préparatoire se tiendra au département d'Etat américain, à Washington, les 27 et 28 avril, à laquelle participeront des représentants de 16 autres plus grandes économies et du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon. Puis, un sommet des chefs d'Etat sera organisé à La Maddalena, en Italie en juillet.

Dans le même temps, la première session de négociations autour de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (CNUCC), qui doit se tenir à Copenhague en décembre pour finaliser un nouvel accord afin de relayer la première phase du protocole de Kyoto qui expire fin 2012, s'est ouverte ce dimanche à Bonn en Allemagne. Les pays industrialisés doivent préciser de combien ils sont prêts à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020 par rapport à 1990, ainsi qu'à long terme (2050). Mais les pays en développement sont aussi appelés, pour la première fois, à s'engager sur des politiques qui ralentiraient l'envolée de leurs émissions.

Les Etats-Unis y sont aussi très attendus, alors que l'ancien président américain George W. Bush n'a jamais voulu ratifier le protocole de Kyoto. L'occasion est belle pour Washington de confirmer sa volonté écologiste en s'associant au nouvel accord. Mais il faudra aussi convaincre la Chine, devenue premier pollueur mondial, de faire aussi un geste, chacune des deux puissances ayant prévenu de longue date qu'elle n'avancerait pas sans l'autre.

 

Une heure pour la planète : 1% de la consommation éléctrique économisé en France

Parallèlement à la mobilisation des Etats, l'opération "Une heure pour la planète", organisée par le Fonds mondial pour la nature (WWF) et invitant les terriens à éteindre leurs lumières pendant une heure samedi soir dans un geste symbolique pour le climat, a fait le tour du globe. Le coup d'envoi a été donné à Sydney, suivie par New York, où des bâtiments célèbres et parmi les plus éclairés du monde ont plongé dans l'obscurité. Les enseignes géantes de Times Square, notamment celles de Coca-Cola, de la banque Chase ou de la Bourse électronique Nasdaq se sont ainsi éteintes.

A Paris, la Tour Eiffel en tête, des centaines de monuments et bâtiments publics ou privés -des plus prestigieux, comme le Louvre, Notre Dame, l'Arc de triomphe, l'Hôtel de Ville, aux ponts sur la Seine ou à de simples fontaines- ont aussi été plongés dans le noir. Selon le gestionnaire du réseau de transport d'électricité (RTE), l'opération s'est traduite par une baisse d'un peu plus de 1% de la consommation d'électricité, soit environ 800 mégawatts (MW). Cette chute est "équivalente à 13 millions d'ampoules de 60 watts qui ont été éteintes" ou à "la consommation d'une ville comme Lyon un jour de pointe en hiver", explique RTE.

Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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C'est parti : une des plus grandes tyrannies déguisées du monde va prendre votre vie en main et la conduire mécaniquement comme si vous etiez un pion .... faut sauver la terre des bureaucrates, pas de l'évolution et inovation

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Moi, Lydia Ludic de Pefaco je suis favorable au forum climatique d'Obama

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Obama fait le grand ecart il fait tout pour sauvegarder la capitalisation a outrance et veut sauvegarder le climat :alors que visiblement les 2 ne font pas bon menage.

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