Les caractéristiques du virus de la grippe A (H1N1)

A l'occasion du Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (CMECMI) d'Helsinki, qui se tient ce lundi et demain mardi, les scientifiques ont rappelé les caractéristiques connues du virus de la grippe A (H1N1).

Ce lundi s'est ouvert le Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (CMECMI) d'Helsinki, le premier congrès médical majeur organisé depuis l'émergence de la crise sanitaire fin avril.

Sur la base des dernières données disponibles, Albert Osterhaus, professeur du laboratoire Erasmus de l'université de Rotterdam et virologue réputé, et son confrère espagnol Javier Garau, professeur à l'université de Barcelone, ont décrit les caractéristiques du virus. Il s'avère légèrement plus contagieux qu'une grippe normale: en moyenne, chaque individu infecté transmet la maladie à 1,4 à 1,6 personne.

Une forte proportion de cas concerne des jeunes, ce qui suggère que les personnes âgées ont une forme d'immunité liée à des expositions passées à des virus similaires, a relevé Javier Garau. Les malades peuvent être contagieux un jour avant le diagnostic et jusqu'à sept jours après. Les symptômes sont ceux d'une "légère grippe ", selon javier Garau: gorge douloureuse, fièvre, maux de tête, troubles gastriques.

Pour la virulence, la nouvelle grippe a un taux de mortalité comparable à la grippe saisonnière, mais la dangerosité pourrait s'accroître si le microbe mute génétiquement avec d'autres virus.

Concernant le traitement, le virus A (H1N1) est sensible à l'antiviral Tamiflu, mais la grippe saisonnière, avec qui les scientifiques redoutent de le voir muter, a montré des signes de résistance à ce traitement lors des deux dernières saisons.

Enfin, un vaccin peut être produit contre la souche actuelle du H1N1, mais pourrait s'avérer inefficace en cas de modification génétique importante. En outre, environ six mois sont nécessaires avant que la première dose ne sorte des laboratoires et les limites de production pourraient signifier que seules un milliard de personnes pourraient être vaccinées dans un premier temps, a souligné Albert Osterhaus.

Ce qui met les fabricants de vaccins face au dilemme de devoir choisir rapidement ce qui constitue la plus grande menace: la grippe saisonnière ou la grippe porcine, "une décision difficile à prendre", selon le Néerlandais.

Le congrès d'Helsinki, qui rassemble près de 8.000 médecins, s'achève mardi.

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ce sont des écologistes extrèmistes. Ils sont arrivés à la conclusion que tout ce qui tue la vie sur Terre, ce sont les activitées humaines. Il faut donc éliminer l'espèce humaine. Peu de gens avec très peu de ressources trouvent le moyen d'y parveni...

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