Le président Hugo Chavez a ordonné jeudi la nationalisation de plusieurs entreprises produisant des briquettes de minerai de fer et des plaques de fer. Des investisseurs japonais et argentins sont concernés par cette mesure qui s'inscrit dans l'édification du "socialisme du XXIe siècle".
"Nationalisons le secteur briquetier, il n'y a rien à débattre", a-t-il lancé lors d'un discours prononcé devant des ouvriers de la province de Bolivar (sud-est) et retransmis à la télévision.
La nationalisation concerne notamment les compagnies Comsigua - dont une partie du capital est détenue par les entreprises japonaises Kobe Steel, Mitsui and Sojitz , Orinoco Iron et Matesi, ainsi que la filiale vénézuélienne de Tenaris, une compagnie argentine spécialisée dans la production de tubes destinées à l'industrie pétrolière.
Après le pétrole, l'électricité et le secteur du ciment, Chavez étend avec ces nouvelles nationalisations le champ du contrôle de l'Etat sur l'économie vénézuélienne
