Crise financière : l'Allemagne ne veut pas crier victoire trop tôt

"La première vague de turbulences (...) est derrière nous. Maintenant, le danger vient des activités de crédit nationales", a décrété Axel Weber, le président de la Bundesbank au Süddeutsche Zeitung.

Certes, la croissance surprise du PIB allemand au deuxième trimestre éclaircie l'horizon de la première économie européenne, mais pour Axel Weber, l'influent président de la Bundesbank, il est encore trop tôt pour décréter la fin de la crise financière.

Dans une interview accordée au Süddeutsche Zeitung, le gouverneur de la Banque centrale européenne a déclaré que "la première vague de turbulences liée aux produits structurés dans les bilans des banques est derrière nous. Maintenant, le danger vient des activités de crédit nationales, comme une augmentation des défauts d'entreprises ou de particuliers".

Il se montre cependant assez confiant concernant la croissance économique du pays, estimant que "le troisième trimestre devrait lui aussi se révéler meilleur que prévu", après le retour surprise de la croissance au deuxième.

Dans ces conditions, l'estimation d'une chute du PIB allemand de 6% envisagée pour 2009 lui semble désormais erronée et que l'Allemagne a traversé le pire de la crise. Cependant, la montée annoncée du chômage, lorsque les mesures de chômage partiel prendront fin, va peser sur la consommation et ralentir le rythme de la reprise, selon ses déclarations.

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Un pays sous perfusion grâce aux milliards de dettes, il n'y a vraiment pas de quoi pavoiser. Idem pour la France. En fait, le plus dur est devant nous. La fuite en avant, on ne sait jamais où cela mène et tous les pays jouent à ce jeu stupide en cro...

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