Les 186 pays du FMI s'engagent à maintenir leurs politiques de relance

Les pays du Fonds monétaire international se sont engagés ce week-end à Istanbul à maintenir leurs politiques de relance "tant qu'une reprise durable ne sera pas garantie". Le directeur général du fonds, Dominique Strauss-Kahn, a également annoncé que le FMI aurait besoin d'une "augmentation considérable de ses ressources", indépendamment des 500 milliards de dollars réunis suite au G20 de Londres en avril dernier.

Les 186 Etats membres du Fonds monétaire international (FMI) réunis ce week-end à Istanbul pour l'assemblée annuelle du fonds se sont engagés "à maintenir leurs politiques de soutien budgétaire, monétaire et au secteur financier tant qu'une reprise durable ne sera pas garantie".

Ils se sont également engagés à réformer la régulation financière, à rééquilibrer la croissance mondiale et à concevoir des "stratégies crédibles et coordonnées de sortie" de crise.

Ces annonces reprennent les engagements déjà pris lors de la réunion des pays riches et émergents du G20 une dizaine de jours plus tôt lors de sommet de Pittsburgh, aux Etats-Unis.

Réforme des droits de vote

Par ailleurs, après avoir débattu de la réforme des quote-parts en son sein, le FMI a soutenu l'engagement également pris à Pittsburgh de transférer "au moins 5%" des droits de vote depuis les pays "sur-représentés" vers "les économies dynamiques émergentes et en développement.

Lorsque le processus visant à renforcer le FMI sera achevé, "cela impliquera une augmentation considérable de ses ressources", a également déclaré devant la presse Dominique Strauss-Kahn, le directeur général du fonds.

Bien que l'institution ait annoncé en septembre avoir réuni les 500 milliards de dollars de ressources supplémentaires promises au sommet du G20 à Londres en avril, Dominique Strauss-Kahn a rappelé à Istanbul que le fonds aurait besoin de davantage de ressources, pour inciter les Etats à accumuler moins de réserves en devises et à faire confiance à la capacité de prêt du Fonds.

 


Commentaires 2
à écrit le 26/10/2009 à 8:55
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Il semble acquis que les politiques concertées par les dirigeants économiques mondiaux ont réussi à relancer le secteur financier, au prix d'une explosion des déficits publics, c'est à dire du report des coûts vers les contribuables. Néanmoins, on at...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il faut creuser la dette quoi. En soignant une économie morte. Je m'imagine la gueule du mort vivant dans 3 ans à mon avis il aura une sacrée dépression. Le mort sera mort mais la dette elle sera bien vivante.

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