Bons chiffres en provenance des Etats-Unis ce lundi. L'indice d'activité des directeurs d'achat de l'Institute for Supply Management (ISM) ressort à 58,4 pour janvier contre 54,9 le mois précédent, alors que les économistes anticipaient un chiffre compris entre 55,5 à 56,1.

La composante des nouvelles commandes est ressortie à 65,9 contre 64,8 en décembre. Celle de l'emploi est en hausse à 53,3 contre 50,2.

Par ailleurs, la Maison Blanche a relevé lundi dans son projet de budget 2011 sa prévision de croissance en 2010, à 2,7% contre 2% prévus en octobre, avant une croissance de 3,8% espérée en 2011.

En revanche, les dépenses de construction ont diminué de 1,2% en décembre, baisse nettement plus forte qu'attendu qui les a ramenées à leur plus bas niveau depuis 2003, selon les statistiques officielles publiées lundi. Traduisant une forte baisse des investissements dans la construction résidentielle comme dans celle de bâtiments publics, ces dépenses sont tombées à 902,5 milliards de dollars. La baisse de novembre a été révisée à -1,2% contre -0,6% annoncé initialement.

Sur l'ensemble de 2009, les dépenses de construction ont subi une baisse sans précédent de 12,4%.

Le mois de décembre a vu les dépenses de construction résidentielle reculer de 2,8%, leur plus forte baisse depuis mai, après un recul de 1,4% en mai. Les dépenses de construction privée non résidentielle, pénalisées par des taux d'occupation faible et les difficultés d'accès au crédit, ont augmenté de 0,2% par rapport à novembre. Les dépenses publiques affichent un recul de 1,5% en décembre, comme en novembre.

Enfin, les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté de 0,2% en décembre, alors que les économistes attendaient en moyenne une hausse de 0,3%. La hausse de la consommation de novembre a été révisée en hausse, à 0,7% contre 0,5% précédemment annoncé.

Ajustée de l'inflation, la consommation affiche une hausse de 0,1% en décembre, contre un gain de 0,2% le mois précédent.

Pour l'ensemble de 2009, les dépenses de consommation ont reculé de 0,4%, leur plus forte baisse depuis 1938, après avoir augmenté de 3,1% en 2008.De leur côté, les revenus des ménages ont augmenté de 0,4% en décembre, contre 0,5% en novembre (révisé de 0,4%) et 0,3% attendu.

Le taux d'épargne a atteint 4,8% en décembre, contre 4,5% le mois précédent. En 2009, ce taux est ressorti à 4,6%. Il s'agit de son plus haut niveau depuis 1998, alors qu'il n'était que de 2,7% en 2008.