Services : croissance record en Allemagne, rythme faible au Royaume-Uni

Selon l'indice PMI, la croissance dans les services a retrouvé outre-Rhin en août son niveau d'il y a trois ans. L'Allemagne fait nettement mieux que le reste de la zone euro.

Selon les chiffres définitifs de l'enquête mensuelle Markit réalisée auprès des directeurs d'achats du secteur, la croissance dans les services en Allemagne a crû à un niveau record au mois d'août. L'indice PMI a atteint 57,2, après être ressorti à 56,5 en juillet.

Ce chiffre est certes inférieur aux 58,5 annoncés en estimation préliminaire, mais il s'agit néanmoins du niveau le plus élevé affiché par l'indice depuis août 2007.

Mercredi, l'enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d'achats avait montré que la croissance de l'activité dans le secteur manufacturier allemand avait, lui aussi, augmenté en août mais à son rythme le plus lent depuis février, en raison d'un ralentissement des commandes nouvelles dû à l'affaiblissement des exportations.

Croissance quasi-inchangée en zone euro

La performance allemande détonne avec celle de ses voisins. Toujours selon l'indice PMI, dans l'ensemble de la zone euro, le rythme de la reprise dans le secteur des services n'a pratiquement pas varié en août, par rapport à juillet.  L'indice des services, secteur qui représente à peu près les deux tiers de l'économie de la région, est ressorti à 55,9 en août contre 55,8 en juillet et une estimation préliminaire de 55,6.

C'est le 12e mois d'affilée que cet indice est au-dessus de 50, chiffre marquant la démarcation entre croissance et contraction.

Un plus bas pour le Royaume-Uni

Au Royaume-Uni en revanche, l'humeur est terne. Le secteur des services a enregistré en août son rythme de croissance le plus faible depuis avril 2009, les craintes de ralentissement économique et les réductions des dépenses publiques ayant pesé sur les recrutements. L'indice PMI des services est tombé à 51,3 le mois dernier, contre 53,1 en juillet, à côté du consensus (attendu entre 52 et 54). Markit estime que ces différentes données suggèrent que la croissance économique britannique devrait ralentir à un taux de 0,5% au troisième trimestre, après avoir atteint son rythme le plus élevé en neuf ans à 1,2% en avril-juin.

 

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