Enlèvements au Niger : la polémique monte sur la sécurité des expatriés

Il semble que la protection du personnel était assurée par des sociétés privées dont les effectifs n'avaient pas le droit d'être armés.

Alors que sept salariés d'Areva et de Vinci dont cinq Français ont été enlevés au Niger, la polémique monte en France sur une question clé : leur sécurité était-elle assurée ?

Il semble que la protection du personnel était assurée par des sociétés privées dont les effectifs n'avaient pas le droit d'être armés.

L'armée nigériane assure qu'elle avait proposé d'assurer elle-même la sécurité des salariés, y compris expatriés, du groupe public nucléaire tricolore et de ses sous-traitants, dont Vinci-Satom.

Ce lundi, Areva a affirmé n'avoir jamais "refusé" une aide du gouvernement nigérien. Un porte-parole du groupe, Jacques-Emmanuel Saulnier, a cependant reconnu sur Europe 1 qu'il y avait "sans doute eu un ensemble de complicités, de défaillances".

Areva a en tout cas décidé de rapatrier l'ensemble de ses salariés, d'abord vers la capitale Niamey puis vers la métropole.

Retrouvez notre dossier complet sur cette affaire dans La Tribune de ce lundi 20 septembre 2010.

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