Procès Moubarak : prochaine audience le 15 août

L'ex-président égyptien a comparu sur une civière derrière les barreaux d'une grande cage noire au tribunal du Caire ce mercredi matin. Le tout en direct à la télévision égyptienne.
Des images diffusées par la télévision d'Etat montrent l'ancien président égyptien Hosni Moubarak sur une civière dans la cage des accusés à l'école de police du Caire au premier jour de son procès. Âgé de 83 ans, il est notamment poursuivi pour homicides avec préméditation dans le cadre de la répression du mouvement de contestation de janvier-février qui a provoqué sa démission et a fait 840 morts selon un bilan officiel.

Le procès de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak, qui s'est ouvert ce mercredi matin, a été ajourné vers 14 heures.  Le président de la cour, le juge Ahmed Rifaat, a renvoyé au 15 août la prochaine audience du procès contre l'ex-raïs. D'ici-là, Hosni Moubarak, 83 ans, restera en détention dans un hôpital des environs du Caire.

Le procès contre son ancien ministre de l'intérieur, Habib el-Adly, et six de ses adjoints se poursuivra en revanche ce jeudi 4 août.

Hosni Moubarak, transféré mercredi matin au tribunal depuis l'hôpital Charm el-Cheikh, où il était en détention préventive depuis avril à la suite de problèmes cardiaques, est apparu durant la première journée de son procès habillé de blanc sur une civivère derrière les barreaux noirs d'une grande cage où comparaissent les accusés.

Ces images retransmises en direct par la télévision égyptienne doivent servir au régime militaire, auquel Moubarak a cédé le pouvoir en partant, pour signifier la fin définitive de l'ère Moubarak et ainsi rassurer les manifestants réguliers de la place Tahrir.

Voir Moubarak dans une cage "dépasse tous mes rêves", a déclaré Ahmed Fargali, qui faisait partie des manifestants rassemblés devant l'hôpital de Charm el-Cheikh, à Reuters.

Hosni Moubarak est le premier leader arabe renversé par son peuple qui comparaît devant la justice dans son propre pays. Avec ses deux fils, Alaa et Gamal, son ex-ministre de l'intérieur Habib el-Adly, et six autres chefs de la police, ils doivent répondre aux accusations de corruption et de répression de l'opposition.

Si l'ex-président est reconnu coupable, il est passible de la peine de mort.

 

 

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.