Le chef de la coalition chargé des discussions, le socialiste wallon Elio Di Rupo, avait souhaité que le budget soit bouclé ce week-end, afin de laisser le temps au parlement de le voter d'ici le 15 décembre, date à laquelle la Commission européenne souhaite recevoir les projets de budget des Etats membres.
La Belgique cherche à ramener son déficit à 2,8% de son PIB en 2012, en accord avec les réglementations européennes de le maintenir sous les 3%, et doit pour cela dégager 11,3 milliards d'euros d'économies.
Elio Di Rupo souhaite former une coalition de six partis avec les socialistes francophones et néerlandophones, les libéraux et les chrétiens-démocrates, 17 mois après la tenue des élections législatives.
Les libéraux estiment que le plan initial de Di Rupo amènerait à un partage trop déséquilibré entre augmentations d'impôts et baisses des dépenses, et affirment que la classe moyenne serait mise à contribution de manière excessive.
Le temps ne joue pas en faveur de la Belgique. L'an dernier, le pays a vu sa dette publique atteindre 96% du PIB, tandis que l'absence de nouveau gouvernement n'a pas permis de mettre en oeuvre les réformes nécessaires, attirant l'attention de marchés financiers enclins à punir les mauvais élèves de la dette de la zone euro.
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