
L'Angola a touché la dernière tranche de l'aide accordée par le FMI en 2009. D'un montant de 132,9 millions de dollars, ce décaissement porte à 1,33 milliard de dollars le montant des fonds mis à la disposition de Luanda, a indiqué l'organisation internationale dans un communiqué
Prévue au départ pour expirer en février 2012, l'assistance du Fonds à l'Angola avait été prolongée jusqu'au 30 mars pour permettre le dernier versement au pays.
Le FMI préconise de nouvelles réformes de gouvernance et de transparence
Dans son communiqué, le Fonds écrit que "les autorités angolaises doivent être félicitées [...] d'avoir atteint leur objectif général de rétablissement de la stabilité macroéconomique". "Elles ont mis en oeuvre un rééquilibrage budgétaire considérable, ont réglé des arriérés internes importants, reconstitué les réserves de changes du pays, stabilisé le taux de change de sa monnaie et réduit l'inflation", ajoute le texte.
En ce qui concerne l'avenir, note le Fonds, les autorités de Luanda "reconnaissent la nécessité de soutenir l'élan des réformes, de continuer d'améliorer la gouvernance et la transparence, d'améliorer l'environnement des affaires et de poser les fondations d'une diversification économique et d'une croissance bénéfique pour tous".
Un trou de 32 milliards de dollars dans le budget du pays en décembre 2011
En décembre, le FMI s'était inquiété de la présence d'un trou de 32 milliards de dollars dans le budget de l'Angola, correspondant à 25% du PIB du pays. Accusé par une organisation de défense des droits de l'homme de détournements de fonds, le gouvernement avait expliqué en janvier que le trou était dû à un problème de comptabilité.
Le FMI avait indiqué quelques jours plus tard à l'issue d'un premier examen, que ce décalage dans les comptes était dû selon lui à des opérations entreprises par la compagnie pétrolière d'Etat au nom du gouvernement, financées par les revenus du pétrole, mais non enregistrées dans les comptes publics.
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