"Merci pour cette confiance. Nous ne vous décevrons jamais, cette victoire est la vôtre", a lancé Rafael Correa, à la suite de sa réélection, dimanche, depuis le balcon du palais présidentiel, devant lequel se sont réunis plusieurs milliers de militants. Le leader de la gauche latino-américaine, à la tête de ce pays andin de 15 millions d'habitants depuis 2007, a été élu avec 57% des suffrages, contre 24% pour son plus proche concurrent, l'ancien banquier conservateur Guillermo Lasso.

Donné vainqueur dès le 1er tour

Dès la fermeture des bureaux de vote, trois sondages le donnaient vainqueur de la présidentielle dès le premier tour. Ces enquêtes, publiées par différents instituts privés, le plaçaient en tête avec 58% à 61% des suffrages, loin devant son principal rival, le banquier conservateur Guillermo Lasso, crédité de 20 à 21% des voix.

Pour l'emporter au premier tour, Rafael Correa devait en effet obtenir plus de la majorité des suffrages ou encore 40% des voix avec une avance d'au moins dix points sur son rival direct. Or, le chef de l'Etat sortant était donné grand favori, tandis que les Equatoriens étaient ausi appelés aux urnes pour désigner leurs représentants au Parlement.