Selon la Chambre de Commerce et d?Industrie Française en Chine, la croissance s?accompagne d?une forte demande en énergie : « Les entreprises françaises sont ainsi très présentes dans les domaines de l?électricité, l?énergie nucléaire ou les énergies fossiles » (avec de grands groupes comme Suez ou Areva). De plus en plus concerné par l?écologie et la réduction des émissions de CO2, le pays mise beaucoup sur les énergies renouvelables, un secteur où la France est en bonne place, ainsi que dans le traitement des eaux et des déchets.

Avec un essor urbain important (45% de la population se trouve dans les villes), le développement des infrastructures ainsi que du transport urbain est devenu une priorité pour le gouvernement chinois et un marché très porteur. Il faut aussi compter avec les domaines de la distribution, la recherche et développement, la construction?

Avec l?élévation du niveau de vie de la classe moyenne chinoise, le luxe est aussi un secteur d?avenir et l?image des produits français reste une référence. Récemment le Comité Colbert, réunissant 70 marques de luxe françaises a lancé une grande campagne de communication avec une exposition virtuelle destinée au public chinois. Pour François de la Chevalerie, animateur de la société wPaneurochina (énergies renouvelables) : « quasiment tous les secteurs sont porteurs en Chine, mais la France a pris un peu de retard sur ses homologues européens comme l?Allemagne, la Grande-Bretagne ou l?Italie. La présence française est faible et les rapports politiques tendus au moment des JO de Pékin ont joué en notre défaveur. Mais la situation est au dégel. Il existe cependant une disparité entre les grands groupes appuyés par le gouvernement et les PME pour lesquelles les prises de risques sont plus importantes. ». Pour la France, la conquête de l?Empire du milieu ne fait que commencer.