Bruno Le Maire veut des aménagements pour les règles européennes de la concurrence

Le ministre de l'Agriculture veut convaincre la Commission européenne que les règles qui régissent les rapports entre les acteurs du secteur agricole ne sont pas adaptées.

Le ministre de l?Agriculture, Bruno Le Maire, a annoncé, jeudi 21 janvier, qu?il était déterminé à obtenir la modification des règles de concurrence communautaires appliquées au secteur agricole. Une demande dont il a fait part à ses homologues européens, réunis en conseil Agriculture à Bruxelles, lundi 18 janvier. "Nous changerons les règles européennes (...) car elles ne sont pas adaptées à la réalité du monde agricole", a-t-il souligné.

Une annonce qui intervient quelques jours après l?audition de Dacian Ciolos par le parlement européen, lors de laquelle le commissaire désigné à l?Agriculture avait uniquement annoncé son souhait de modifier les règles européennes de la concurrence dans le secteur laitier. "J?en ai longuement discuté avec Dacian Ciolos", a pourtant ajouté le ministre quelques heures plus tard au cours des Assises sur la sécurité et l?indépendance alimentaire, organisée par le groupe UMP à l?Assemblée nationale.

L?entourage du ministre confie d?ailleurs volontiers qu?il est infiniment plus facile de travailler avec Dacian Ciolos qu?avec Mariann Fischer Boel, qui a occupé le poste de commissaire à l?Agriculture dans la Commission sortante. La Danoise était considérée par les Français comme ultra-libérale.

"Un bon ministre de l?Agriculture est aussi à l?aise dans une ferme ou dans un port que dans les couloirs de Bruxelles", a affirmé Bruno Le Maire. Des couloirs dans lesquels le ministre dit vouloir continuer de prendre son "bâton de pélerin", pour convaincre ses homologues de ne pas abandonner la PAC après 2013.


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Commentaire 1
à écrit le 23/01/2010 à 8:07
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C'est bien, avec la grêve du lait on a prouvé que nous les paysans (une partie évidement comme pour tout) on veut construire l'Europe et les lois économiques, plutôt que de les subir. La plupart des patrons n'ont pas souhaités mettre en avant l'impo...

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