A l'heure où beaucoup dépeignent un "paysage assez noir avec un euroscepticisme de bon ton", Henri de Castries préfère voir "le verre à moitié plein". Lors d'une rencontre avec les journaliste de la presse économique, mardi 1er juin, il a rappelé à ce propos les inquiétudes exprimées "il y a douze à quinze mois". A l'époque, "les Cassandre nous auraient dit qu'il n'y aurait pas de croissance" alors que "la machine économique a bien redémarré".
Il identifie a posteriori deux étapes dans la crise et le manque de confiance des marchés : la première de 2007 à 2009, avec des marchés inquiétés par l'achat d'actifs de mauvaise qualité, la seconde aujourd'hui avec une inquiétude à l'égard des Etats, dont la dette a flambé.
Une réglementation préexistait à ces étapes, rappelle Henri de Castries, alors que la question des régulations financières se pose avant les sommets du G8 et du G20 qui ont lieu fin juin. La conjonction de déséquilibres micro-économiques et macro-économiques ne doit en effet pas conduire à "empiler" de la réglementation, de même que "chercher des boucs émissaires ne permet pas de trouver des solutions", a-t-il déclaré.
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